La course Unis pour la cause de Waterville attire 400 coureurs

ÉVÉNEMENT-BÉNÉFICE. Quelque 400 coureurs ont participé à un grand élan de générosité dimanche matin (11 juin), à Waterville. Dans le cadre de la course Unis pour la cause, ils ont permis d’amasser plus de 9000 $ afin d’aider Anthony Rivest-Goulet.

Cette vague d’amour touche droit au cœur la maman de ce jeune atteint de dysphasie, accompagnée d’une déficience intellectuelle moyenne. «C’est super émouvant, tient à dire Mélanie Goulet. Ce n’est pas tous les jours qu’Anthony a la chance de vivre un trop-plein d’amour comme celui-là. Que les gens se soient déplacés en aussi grand nombre, ça fait réellement chaud au cœur.»

En plus de s’être adressé à la foule et avoir versé quelques chaudes larmes, Anthony a tenu à participer au trajet de sept kilomètres, question d’encourager les participants.

Ce geste a ému l’invité d’honneur de cette course, Benoit Longpré. Ce travailleur du Défi Polytech a rapidement accepté l’invitation des organisatrices de la course. «Notre entreprise trouve du travail aux personnes handicapées et qui sont touchées par des déficiences intellectuelles. Il y a avait un partenariat tout à fait naturel auquel je ne pouvais dire non. En plus, c’est tellement pour une bonne cause et c’est tellement motivant que nous avons créé un groupe d’une vingtaine de travailleurs pour y participer», souligne M. Longpré, qui songe à réitérer l’expérience l’an prochain.

Des fées-marraines très heureuses

Si la course Unis pour la cause existe depuis maintenant quatre ans, c’est en raison du travail acharné de Véronique Blais, Isabelle Carbonneau, Annie Letendre et Janic Mimeault. Celles qu’on surnomme les fées-marraines de l’événement ont affiché un large sourire tout au long de l’événement. «On vit une année exceptionnelle, confie Mme Blais. Les gens sont hyper motivés et ils arrivent en groupe cette année. C’est assez exceptionnel.»

Les 9000 $ amassés serviront à offrir des services pour Anthony, notamment de neurofeedback. Il pourra également participer à un camp spécialisé cet été. D’ailleurs, il poursuivra ses séances d’orthophonie, lesquelles lui permettront d’améliorer sa locution.

L’an prochain, la course Unis pour la cause célébrera son cinquième anniversaire. «On cherche à faire quelque chose de spécial, confie Isabelle Carbonneau. On ouvre aussi nos yeux et nos oreilles afin de trouver une nouvelle personne à appuyer.»

«Nous sommes peut-être les quatre visages de la course, mais, il ne faut pas oublier qu’en arrière, nous avons une cinquantaine de bénévoles qui nous soutiennent. Sans eux, l’événement ne pourrait avoir lieu», conclut Janic Mimeault.