La Coopérative de solidarité de Dixville va mieux

ÉCONOMIE. Aux prises avec certaines difficultés financières depuis quelque temps, la Coopérative de solidarité de Dixville se sort tranquillement du gouffre.

«On réussit à voir la lumière au bout du tunnel», laisse entendre le président de l’organisme et conseiller municipal de Dixville, Anthony Laroche.

«Ç’a peut-être été difficile, mais je pense qu’on a réussi à insuffler une nouvelle énergie à la Coop», croit pour sa part l’agent de développement de la Municipalité, Patrick Lajeunesse. Ce dernier a accordé une dizaine d’heures par semaine à redresser l’organisme depuis le début de son mandat, l’automne dernier.

L’appui financier de 15 000 $ de la Municipalité ainsi que l’implication de nombreux bénévoles aident également. «L’utilisation de la coop est en croissance», assurent ses dirigeants.

L’offre du restaurant est maintenant limitée aux jeudis midi pour les travailleurs, aux samedis soir ainsi que les dimanches matin pour les déjeuners. On a également obtenu un permis d’alcool au cours des derniers mois, ce qui permet de dégager de nouveaux revenus.

La Coopérative de solidarité est aussi l’hôtesse de soupers communautaires. «Récemment, la mairesse [Françoise Bouchard] y a tenu un souper-spaghetti. Bientôt, ce sera le tour à notre inspecteur municipal [Tom Lepitre] de nous faire goûter son chili. Ça fonctionne très bien et ça nous permet d’obtenir de nouvelles sources de revenus», souligne M. Lajeunesse.

Un volet de chambres à louer ainsi qu’un dépanneur intelligent complètent l’offre de cette coopérative.