La Coop funéraire acquiert deux salons Cass
ÉCONOMIE. La Coopérative funéraire de la région de Coaticook est nouvellement propriétaire de deux salons funéraires de la bannière Cass, situés à Stanstead et Ayer’s Cliff. Le montant de la transaction est évalué à 600 000 $.
Les membres de l’organisme ont d’abord entériné à l’unanimité cette décision lors d’une assemblée extraordinaire, tenue le 11 janvier dernier. Techniquement, les huit salons funéraires Cass deviennent propriété de la Coopérative funéraire de l’Estrie. Cette dernière vendra par la suite les deux établissements mentionnés ci-haut à la Coopérative de Coaticook, pour ainsi demeurer propriétaire des points de services à Lennoxville, Rock Forest, Cookshire, Sawyerville, Windsor et Richmond.
Directeur général de la Coopérative funéraire de la région de Coaticook, Michel Belzil voit d’un bon œil cette transaction. Grâce à l’ajout de cette entreprise qui opère depuis 1913 en Estrie, les nouveaux administrateurs espèrent doubler le nombre de services qu’ils donnent chaque année. «Présentement, à Coaticook, on s’occupe d’une soixantaine de décès annuellement. Avec la transaction, ce chiffre pourrait passer à 120. Lorsqu’on dépasse cette marque dans l’industrie, je dirais que c’est significatif. Il y a de nombreux avantages, comme la consolidation de certains emplois à temps plein, comme la direction générale et l’embaumeur, qui sont présentement occupés à temps partiel», indique M. Belzil.
Bien évidemment, les nouveaux propriétaires veulent garder les mêmes valeurs véhiculées par les entreprises Cass et conserver le même personnel. «Ça demeurera une entreprise et ça ne deviendra pas une coopérative», souligne Michel Belzil.
Le monde funéraire de la Vallée bouge beaucoup ces temps-ci. Toutefois, le directeur général de la Coopérative funéraire de la région de Coaticook refuse de dire que cette transaction est une réplique au Salon funéraire Charron, qui ouvrira bientôt une succursale à Magog. «Ça fait environ un an que ça se prépare. Les discussions se sont intensifiées vers la fin de l’année dernière.»
Si tout se déroule comme prévu, les nouveaux propriétaires débuteront leurs activités le 1er février. Selon le plan d’affaires soumis aux membres, le projet s’autofinancera dès la première année.