La Commission scolaire investit dans les écoles en milieux défavorisés

ÉDUCATION. Deux volets marquent principalement le nouveau budget de la Commission scolaire des Hauts-Cantons: l’investissement de plus de 900 000 $ dans les écoles en milieux défavorisés et la légère diminution du taux de taxation pour les contribuables.

Le président Yves Gilbert salue la collaboration des commissaires et des autres dirigeants dans l’élaboration du plus récent exercice financier de l’organisme, qui a été adopté le 28 juin dernier. «Ç’a été un budget agréable sur lequel travailler, fait-il remarquer. On a été capable de distribué équitablement les ressources humaines et financières de notre organisation à travers tous nos établissements.»

Les écoles Saint-Pie-X, Notre-Dame-de-Toutes-Aides et Mgr-Durand bénéficieront d’enveloppes particulières, notamment celle réservée au renforcement des ressources et pratiques dédiées à la réussite en lecture et écriture pour les élèves des milieux défavorisés. Dans le cas des deux premiers établissements, notons également une bonification dans le cas de l’aide à la vitalité des petites communautés.

Le territoire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons bénéficiera également de l’ajout de deux classes de maternelle 4 ans à temps plein, mais celles-ci seront implantées dans le secteur de Lac-Mégantic.

Les contribuables seront heureux d’apprendre que le taux de taxation scolaire a été revu à la baisse, passant de 0,3020 $ à 0,2964 $ du 100 $ d’évaluation.

Les frais de surveillance ont été modulés à la hausse (3,5 %) afin de compenser les augmentations salariales des employés.

La réduction des dépenses a aussi été revue. «Chaque fois qu’il y a un départ à la retraite, on analyse le poste en jeu et les besoins. Ceux qui ne sont pas remplacés sont souvent au niveau administratif. On ne prend jamais une décision qui aurait un trop grand impact sur les services aux élèves», note Yves Gilbert.

Notons que la Commission scolaire des Hauts-Cantons a adopté un budget déficitaire de 371 196 $. Ce montant correspond à la portion du surplus accumulé que le ministère de l’Éducation permet de s’approprier.

L’année scolaire s’est terminée il y a quelques jours, mais les dirigeants de la Commission scolaire entrevoient déjà la rentrée en septembre. «Notre but sera une fois de plus de s’assurer de la réussite de tous les élèves», spécifie le président. L’organisme devra également se prononcer sur la Politique nationale d’éducation que le gouvernement déposera dans un avenir rapproché.