La cohabitation des générations est-elle possible au travail?

Est-il possible de créer un environnement de travail sain et harmonieux entre les générations X, Y et celle des baby-boomers?

Le conférencier Carol Allain a tenté de répondre à cette question lors de son passage à Coaticook, aujourd’hui (29 novembre), où une centaine de personnes sont venues l’entendre à L’Épervier.

«Oui, il est possible d’avoir des gens de toutes ces générations dans nos groupes de travail et être performants, lance-t-il d’entrée de jeu. Cependant, il faut s’assurer de mettre en place un processus de négociations et faire des compromis. Les gens en charge doivent être aussi de bon facilitateurs et d’excellents communicateurs.»

Les différences entre les X, Y et les baby-boomers sont nombreuses. «Les premiers sont axés sur le jeu et le divertissement, tandis que les baby-boomers ont une culture du travail. Ça peut mener à certains différents, mais il faut savoir les régler rapidement.»

Selon le conférencier, le Québec est la province la plus prête à faire face à ce choc des générations. «J’ai donné des ateliers au Canada anglais, en France et en Suisse. Force est de constater qu’au Québec, les gestionnaires sont prêts. Les milieux de travail sont déjà très intergénérationnels. Nous avons une longueur d’avance», souligne M. Allain.

Le volet qualité de vie, si prisé par les jeunes travailleurs, est là pour rester. «Il va falloir s’y habituer. La conciliation travail-famille sera au cœur des négociations. On est également en train de voir s’implanter la notion 4/5, qui correspond à quatre jours de travail pour cinq jours payés.»

En plus de la conférence, les participants à la journée du 29 novembre ont pu prendre part à des ateliers touchant le sujet du choc des générations.