La Cité verte souhaite débuter ses activités en août

COMPTON. La Cité verte, ce complexe agroalimentaire qu’on souhaite implanter à l’intérieur de l’ancienne école des Arbrisseaux, à Compton, pourrait démarrer ses activités en août prochain.

C’est du moins ce que souhaite l’un des promoteurs du projet, Denis Loubier. «C’est le scénario qu’on privilégie, avance-t-il. Nous avons récemment eu l’autorisation nécessaire de la Municipalité de Compton. Il ne nous manque plus que l’accord de la MRC de Coaticook, mais elle ne siège pas avant le mois d’août. Disons qu’on a très hâte de lancer officiellement nos activités, mais ce ne sont pas deux ou trois semaines de plus qui vont nous décourager.»

«Dans l’ensemble, on est relativement satisfait de l’avancement des dossiers, poursuit celui qui fait équipe avec Jacqueline Salois dans cette aventure entrepreneuriale. Oui, il faut pousser notre projet, mettre un peu d’huile de bras pour faire avancer les choses plus rapidement, mais on a l’habitude de le faire.»

Au total, quelque 160 000 $ ont été investis afin de transformer l’ancienne école en complexe agroalimentaire. Sur place, on pourra retrouver une salle pour fumer et découper les viandes ainsi qu’un volet prêt-à-manger. Différentes entreprises ont signalé leur intérêt face au projet, dont la gaufrerie de Cainthe Joyal. «On mise sur une synergie entre les différents partenaires», souligne M. Loubier.

On souhaite également produire une boisson alcoolisée, nommée «Ti-Blanc», faite à base de crème et de sirop d’érable. «Sans faire de mauvais jeux de mots, ce sera littéralement notre vache à lait de la place», prévoit le promoteur. Une production de 375 barils serait envisagée et un distributeur américain serait intéressé par le projet, aux dires de Denis Loubier.

Dans la salle à dîner, les produits pourront être consommés sur place. Les gens pourront ensuite se les procurer au détail. Quand on additionne tous les locaux disponibles, seule l’ancienne chapelle n’aurait pas trouvé preneur. «On va peut-être la garder, car ça semble nous porter bonheur», indique M. Loubier.

La Cité verte disposera également d’un volet lié à la formation professionnelle. Une entente entre la Commission scolaire des Hauts-Cantons devrait être conclue d’ici les prochains jours.

On pourra également y séjourner. Les promoteurs souhaitent utiliser les dortoirs de l’ancienne école pour accueillir des travailleurs saisonniers ou encore des visiteurs de la région. Ils ont eu un premier test récemment, alors qu’un groupe d’Abitibiens participant au Festival des harmonies de Sherbrooke ont logé à cet endroit. Pour les accueillir, la Cité verte a obtenu une permission spéciale de la Municipalité.