La Chambre de commerce fera revivre le Gala Excel

COATICOOK. Absent du paysage économique depuis quelques années, le Gala Excel figure de nouveau au calendrier des activités de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Coaticook.

L’événement aura lieu en avril prochain, souligne la présidente de l’organisme, Caroline Thibeault. «On va en faire un grand événement, promet-elle. Lorsque le Centre local de développement a cessé ses activités, disons que ç’a chamboulé nos façons de faire. La MRC va maintenant nous accompagner dans l’organisation du premier gala.»

La Chambre sur une lancée

Avec ses 25 nouveaux membres au cours de la dernière année, la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Coaticook est sur une belle lancée. Ce regain d’énergie s’explique par différentes actions posées par le regroupement. «Premièrement, la Chambre offre un avantage indéniable pour les entreprises, qui est en fait une assurance collective. D’autres membres ont été charmés par notre babillard électronique [Coaticook Promo+]», souligne Mme Thibeault, qui salue du même coup le travail au recrutement de sa directrice générale, Jacinthe Grenier.

Les défis

Maintenant que le babillard électronique est bien connu des entrepreneurs, il faut en faire la promotion auprès du grand public, estime la présidente de la Chambre. «Ce site doit devenir un incontournable pour la recherche de produits ou d’aubaines dans notre région.»

Quant à une possible carte fidélité, le projet demeure en suspens. «Ce qu’il faut d’abord développer, c’est le réflexe du site. Par la suite, on pourra passer à la phase 2, avec la carte», indique Caroline Thibeault.

Lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme tenue le 16 novembre dernier, il a été possible d’apprendre que la CCIRC a réalisé un déficit d’environ 5000 $. «On a dépensé afin de réparer les derniers bogues de notre babillard électronique. Je vois ça comme un investissement pour l’avenir, car on veut une plateforme encore plus performante. Ce qu’on souhaite, c’est d’assurer une pérennité à la Chambre, qu’elle soit plus que rentable. Il faut faire des profits afin d’en faire profiter nos membres. On est rendu une Chambre très mature et on est capable d’y arriver.»

Un seul poste demeure vacant au sein du conseil d’administration. Les dirigeants aimeraient bien le combler avec un membre du secteur industriel ou de Compton, question d’être encore plus représentatifs des gens qu’il représente.