La Caravane du goût remisée pour l’année 2017

WATERVILLE. La Caravane du goût demeurera dans son garage tout au long de l’année 2017. L’organisme Croquarium, qui gère ses activités, a décidé de ne pas prendre la route, préférant réorganiser, pour l’instant, son offre «mobile».

«C’est vraiment triste, concède la coordonnatrice aux communications et au développement des affaires de Croquarium, Mélanie Mercier. Ce n’est cependant que temporaire. On met tout en œuvre pour aboutir avec une offre unique, créative et originale l’an prochain.»

L’organisme de Waterville préfère s’attaquer à d’autres dossiers au cours des prochains mois, notamment sur sa possible relocalisation. Ses locaux sont présentement situés à l’intérieur du Camp Val-Estrie, dont l’avenir demeure encore aujourd’hui incertain. «On aimerait bien être encore dans la MRC [de Coaticook], mais, pour l’instant, on ne connaît pas encore notre sort», fait savoir Mme Mercier.

L’incertitude entourant le Camp Val-Estrie fait également en sorte que Croquarium ne peut rien prévoir du côté de ses jardins. «On est un peu soumis aux aléas de Val-Estrie, convient la coordonnatrice aux communications. C’est aussi dommage, car ces jardins, autant pour les jeunes entrepreneurs que notre volet collectif, répondaient à un besoin dans la communauté.»

Des bonnes nouvelles

Malgré tout, les administrateurs de Croquarium refusent de baisser les bras. Ils feront profiter de leur expertise aux gens de l’Association des personnes handicapées de la MRC de Coaticook, via son projet de jardins collectifs.

«Il s’agit d’une nouvelle clientèle et le défi est hyper intéressant, souligne Mélanie Mercier. Notre association a un potentiel vraiment incroyable.

«On a déjà tenté l’expérience avec un enfant autiste et ses parents nous ont dit qu’il n’a jamais aussi été heureux que lorsqu’il avait les mains dans la terre. Il communiquait avec eux et aimait voir ses légumes pousser», donne-t-elle en exemple.

De plus, Croquarium dévoilera bientôt deux nouvelles formations, l’une pour les producteurs et transformateurs et l’autre pour les professionnels de la santé. «On est très fier de ces deux nouveaux services, qui permettront aux producteurs d’utiliser l’éducation sensorielle pour leur mise en marché, mais qui permettront aussi aux nutritionnistes de s’outiller pour adopter une approche plus globale de la saine alimentation», rappelle Mme Mercier.

Dans les deux cas, Marine Pouyfaucon a développé ces nouveautés.