Julie Joyal : une femme qui ne voulait pas mourir

Julie Joyal ne voulait pas mourir, mais un redoutable cancer du foie aura malgré tout eu raison de cette battante décédée le 9 janvier à l’âge de 41 ans.

Cette Coaticookoise avait ému et mobilisé toute la population au printemps 2009. À cette époque, une soirée mettant en vedette Richard Séguin et Émilie Lévesque notamment, avait permis d’amasser une somme de plus de 25 000 $ pour défrayer les coûts reliés à ses traitements en Chine, de même que les coûts de transports et de séjour à Shanghai.

En juin 2009, Julie Joyal était revenue enthousiaste de Chine et convaincue qu’elle était sur le chemin de la guérison. À son retour, elle disait vouloir prendre du bon temps avec ses enfants.

Selon son amie France Bourgault, elle ne regrette absolument rien. «Elle a tout fait ce qu’elle avait à faire et elle s’est battue jusqu’à la toute fin», commente-t-elle avec émotion.

France Bourgault insiste sur un point : Julie Joyal ne voulait absolument pas mourir, mais son corps a tout simplement flanché. «Elle n’acceptait pas sa situation, mais elle a été positive jusqu’à la fin. Elle disait que son séjour de quelques semaines à l’hôpital n’était qu’une occasion de se reposer et de reprendre des forces avant de retourner à la maison. Elle nous faisait encore rire ces derniers jours; on a de belles leçons à tirer de cette femme», raconte son amie.

Les heures de visites à la Résidence funéraire Charron sont le mercredi 12 janvier, de 14 h à 16 h, et de 19 h à 21 h.

Les funérailles auront lieu à l’église Saint-Edmond de Coaticook, le jeudi 13 janvier à 11 h. L’inhumation au cimetière Saint-Luc aura lieu à une date ultérieure.