Journées de la persévérance scolaire: deux élèves du Collège François-Delaplace racontent leur parcours

WATERVILLE. De son propre aveu, Roseline Guay a vécu une « véritable descente aux enfers » durant son parcours scolaire. Sa collègue Sarah-Maude Dion, elle aussi, ne l’a pas eu facile. Ces deux élèves du Collège François-Delaplace ont cependant su faire preuve de persévérance et sont aujourd’hui à quelques mois de décrocher leur diplôme d’études secondaires.

« L’école, ç’a toujours été difficile pour moi, lance d’entrée de jeu Roseline, une finissante de cette école privée de Waterville. J’ai doublé une année lorsque j’étais au primaire. Je me souviens que ça n’avait pas été facile à encaisser. Heureusement, au secondaire, j’ai pu me rattraper un peu avec de nouveaux outils, comme mon ordinateur, et des professeurs un peu plus présents. Chaque épreuve que j’ai eue, je me suis dit, que j’étais capable de la surmonter. Ne pas lâcher, ç’a été mon mot d’ordre. »

Sa collègue Sarah-Maude est du même avis. « Je me suis souvent retrouvée parmi les moins bonnes notes de la classe. Je trainais un peu de la patte. Je ne comprenais pas grand-chose, plus petite. Quand je suis arrivée au secondaire, j’ai eu un meilleur encadrement. On a pu cibler plusieurs de mes difficultés et j’ai pu travailler sur celles-ci. »

Être bien entourée peut aussi aider à persévérer dans son parcours scolaire, croient les deux adolescentes. « Aller chercher un support, que ce soit des amis, des profs ou ta famille, ç’a une influence très positive », confirme Roseline. 

« Dans mon cercle d’amies, ce qui est l’fun, c’est qu’on a chacune nos forces, poursuit Sarah-Maude. On peut alors s’entraider dans chacune des matières. Il faut éviter de se recroqueviller sur soi-même après un échec. Tu peux juste toucher le fond du baril en agissant comme ça. Va voir tes amis ou demande conseil à un prof. »

LE SPORT COMME BOUÉE DE SAUVETAGE

Le sport peut aussi agir comme une bouée de sauvetage. Pour Sarah-Maude Dion, le volleyball s’est imposé comme une véritable passion dans sa vie. « Peu importe le sport, ça fait relâcher la pression. Ça me permet de me concentrer sur ça et d’arrêter de penser un peu à l’école durant ce temps. Ça aide beaucoup », avoue-t-elle.

Comme elle fait partie de l’option volleyball de cette école, Sarah-Maude doit maintenir ses notes à un certain niveau pour continuer à évoluer au sein de son équipe. « Comme il s’agit d’une concentration, on rate parfois des cours pour aller au gymnase ou pour se préparer à certaines compétitions. C’est alors notre responsabilité d’aller voir les profs pour savoir ce qu’on a manqué et planifier des rencontres pour être à jour. Il faut avoir une certaine discipline et ça aide aussi à être un peu plus autonome. »

TOURNÉE VERS L’AVENIR

Même si ses notes ne lui permettront peut-être pas de se diriger au Cégep à la prochaine rentrée, Roseline ne se laisse pas décourager pour autant. « Je me suis tournée vers le [Centre] 24-Juin en infographie. L’art et la créativité, ce sont mes forces. C’est dans ce genre de domaine que je veux évoluer plus tard », raconte-t-elle.

Pour sa part, Sarah-Maude, qui est toujours en 4e secondaire, espère devenir coroner. « Il y a cinq ans, je suis tombée sur une émission qui parlait de ce métier. Ça m’a fasciné. J’ai pris des informations dans mon cours de Projet personnel d’orientation. C’est beaucoup d’études, mais, je vais persévérer. »

C’est d’ailleurs ce que ces deux jeunes femmes font depuis le début de leur parcours scolaire.