Jacques Madore à la préfecture de la MRC de Coaticook

Le maire de Saint-Malo, Jacques Madore, a obtenu la confiance de ses collègues autour de la table de la MRC de Coaticook et a été élu préfet du regroupement, lors de l’assemblée du 27 novembre dernier.

M. Madore succède ainsi au maire de Martinville, Réjean Masson, qui avait décidé de ne pas solliciter un autre mandat à ce poste. Le nouveau préfet a été élu à l’unanimité. «C’est une belle marque de confiance que j’ai reçue, confie-t-il. Un peu avant les élections, j’ai été approché par Réjean pour savoir si j’étais intéressé par ce poste. Ça faisait quelque temps aussi que j’y réfléchissais. Je crois être rendu là dans ma carrière.»

Bien des dossiers se retrouveront sur la table de travail du nouveau préfet de la MRC. «D’abord, tout ce qu’on fera sera pour le bien de la région. C’est ça notre but», s’exclame-t-il.

L’une de ses priorités est sans contredit le développement de la Vallée. «Nous sommes une région majoritairement agricole, alors il va falloir travailler sur les dossiers reliés à la ruralité. C’est ça que ça prend si on veut garder nos plus petits villages en vie.»

De retour d’un congrès à Québec, Jacques Madore surveillera de près l’attribution de subventions pour le Pacte rural. «Il y a une nouvelle version qui vient en aide à des projets majeurs, indique-t-il. Je pense bien que notre nouveau gymnase à La Frontalière cadre dans ce programme.»

De plus en plus, les élus de la MRC de Coaticook jasent de sécurité sur les rails. Avec ce qui s’est passé du côté de Lac-Mégantic cet été, le sujet est d’autant plus actuel. «On voudrait bien savoir ce qui se transporte dans ces wagons. Habituellement, on le sait seulement après leur passage. Et ce n’est pas seulement le transport en train qui peut inquiéter, ce qu’on transporte aussi sur nos routes, on devrait aussi être mieux renseigné», croit M. Madore.

Le nouveau préfet de la MRC de Coaticook a accepté le poste pour une durée de deux ans. Déjà, il pense à redemander la confiance de ses pairs au terme de cette période. «J’aimerais bien poursuivre pour un autre mandat. La première année, on s’acclimate à notre nouvel environnement. Ça prend un petit peu plus qu’un mandat pour faire avancer les choses.»