Il prêche l’ouverture d’esprit dans les milieux de travail
Selon le conférencier Stephan Maighan, les milieux de travail prônant l’ouverture d’esprit sont ceux qui ont le plus de chance de mieux performer.
Invité par la Société d’aide au développement des collectivités de la région de Coaticook, M. Maighan a livré un discours intitulé «Ensemble, on a tout à gagner» devant une trentaine de curieux, hier (20 novembre). «En résumé, mon message est bien simple, indique-t-il. L’ouverture d’esprit et l’adoption d’une attitude d’inclusion forment des leaders gagnants, et ce, dans n’importe quelle sphère de la vie.»
Sa pensée est d’autant plus vraie dans une région qui frôle le plein-emploi, comme à Coaticook. «C’est une attitude importante à adopter peu importe où on se trouve, d’inclure les gens, de valoriser les différences de chaque personne. Et ce l’est d’autant plus ici, car il est difficile de trouver des talents qualifiés. Donc, il faut faire preuve d’une plus grande ouverture. Prenons par exemple l’embauche d’un nouvel employé. Habituellement, celui-ci vient avec une famille. Si lui ou sa famille ne s’intègrent pas, ce sera une question de temps avant que ce talent reparte ailleurs. Il faut également mettre les différences de côté.»
L’auteur et conférencier est d’avis que son message a également une portée planétaire. «On est plus de sept milliards d’êtres humains sur la planète Terre. Tôt ou tard, on devra collaborer davantage. On n’a pas le choix d’apprendre à vivre ensemble plutôt que de se diviser, se séparer.»
Après son passage à Coaticook, Stephan Maighan effectuera une tournée dans les écoles, question de viser un public plus jeune. «Je veux les sensibiliser à finir leur parcours, leurs études. Quand je parle à des jeunes dans le milieu scolaire, on voit l’impact quasi immédiatement dans leur vie de tous les jours.»
Le conférencier a conclu son arrêt à Coaticook avec un message d’espoir des plus positifs. «Ma mère est atteinte de plusieurs maladies. Récemment, une autre pierre s’est abattue sur elle. Ses reins ne fonctionnent pratiquement plus et elle devra faire de la dialyse quatre fois par semaine. Elle se déplace difficilement et devra faire ces allers-retours quasi quotidiens. Plutôt que de voir ça négativement, elle a dit qu’elle pourra apprendre l’anglais puisque l’hôpital où elle aura ses soins est située dans l’ouest de Montréal.» Voilà de quoi faire réfléchir!