«Il faut se donner les moyens pour se distinguer, rayonner»
COATICOOK. Vincent Brochu se décrit comme un catalyseur. S’il est élu le 5 février, le candidat au siège #1 de conseiller municipal à Coaticook désire trouver de nouvelles façons pour que la municipalité se distingue et rayonne.
En ce sens, M. Brochu affirme qu’il faut aider les gens du milieu à trouver la prochaine histoire à succès, voire le prochain Foresta Lumina. Et pas nécessairement au niveau touristique, précise-t-il. Le principal intéressé songe particulièrement à la politique familiale, un document qu’il désire rendre plus attrayant pour les futures familles. «Quand [André] M. Langevin l’a lancée au milieu des années 1990, c’était une première au Québec. L’idée avait fait boule de neige. Ç’avait fait une belle publicité pour la ville. C’est comme ça, je crois, qu’il faut se distinguer», avance-t-il.
«La clé du succès réside dans l’originalité, rajoute-t-il. Il ne faut pas copier ce que les autres municipalités font déjà. Il faut avoir notre propre créneau. Et ça, je crois qu’on l’a déjà avec nos belles campagnes et nos différents secteurs, comme Baldwin, Barnston et Stanhope.»
Celui qui cherche à obtenir la confiance des électeurs une première fois veut aussi parler d’économie. Bien qu’il admette que le commerce de détail se fasse difficile, et pas seulement à Coaticook, le succès commercial passe dorénavant par la spécialisation des boutiques, insiste-t-il.
Et qu’en est-il des entreprises relevant du domaine des technologies de l’information? «Ce serait intéressant d’en accueillir sur notre territoire, mais encore faut-il avoir la capacité de les accueillir. Oui, on a la haute vitesse, mais il y a encore des zones inaccessibles. Ça nous limite dans cette approche. Il y a encore du travail à faire dans cette optique et j’aimerais bien m’en faire le porte-parole.»
Des dossiers à régler rapidement
Peu importe celui qui remportera l’élection du 5 février, le mandat en sera un de courte durée. Quelques mois seulement avant le scrutin général de novembre prochain. Cela n’a pas effrayé Vincent Brochu pour autant. «Je veux d’abord apprendre le fonctionnement interne, mentionne-t-il. Cet apprentissage ne me ralentira pas. Il y a des dossiers que je veux pousser rapidement, comme celui de la revitalisation du parc de Stanhope. À Baldwin, ça prendrait aussi deux longueurs de plus de quais pour les mises à l’eau.»
L’enseignant en formation professionnelle à l’école secondaire La Frontalière motive ses intentions de sauter dans l’arène politique par l’intérêt commun. «À la base, j’aime m’impliquer dans ce que je fais, raconte-t-il. Les plus grandes choses se font en équipe. Si je suis élu, je désire travailler avec mes collègues pour que les projets prennent de l’ampleur, qu’ils puissent grandir.»
Sera-t-il tenté de se représenter à nouveau advenant une victoire? «Sincèrement, je pense que je vais aimer ça. Je crois bien qu’il y a une vie politique saine à Coaticook. Dans cette mesure, c’est certain que je vais vouloir un autre mandat.»