Guy Hardy prêt à reprendre le flambeau de Monique Gagnon-Tremblay

Le candidat Guy Hardy désire poursuivre la tradition libérale dans le comté de Saint-François, dont les électeurs ont longtemps été représentés par Monique Gagnon-Tremblay. L’homme d’affaires affiche même une certaine confiance quant à un possible gain le 7 avril.

M. Hardy ne s’en cache pas. La formation politique qu’il représente, le Parti libéral du Québec, connaît une certaine recrudescence dans les récents sondages. Même s’il préfère ne pas les commenter, le candidat se laisse prendre au jeu. «Oui, nous avons le vent dans les voiles, mais il faut continuer à ramer. Au cours des derniers jours, nous avons vu le vrai visage du Parti québécois avec la souveraineté. Moi, je préfère axer mon discours sur l’économie, la santé et l’agriculture.»

Guy Hardy a effectué un premier saut dans l’arène politique lors des élections municipales en 2009, du côté de Sherbrooke, dans le district Quatre-Saisons. «J’ai vraiment eu la piqûre de ce domaine, lance-t-il, et ce, malgré la défaite qu’il a subie. J’ai rencontré beaucoup de gens, je me suis occupé de certains dossiers. Même si ce n’était qu’une campagne, j’avais l’impression de faire avancer les choses.»

Voilà qui l’a amené à se présenter pour les libéraux sur la scène provinciale. Mais, pourquoi donc cette formation? «Il s’agit du seul parti réellement fédéraliste au Québec. Ses valeurs me rejoignent parfaitement.»

M. Hardy, un homme d’affaires bien connu de la région sherbrookoise, possède une concession de vitres et d’accessoires automobiles dans l’est de la Ville Reine des Cantons-de-l’Est. En plus d’être l’un des membres fondateurs de la Chambre de commerce de Fleurimont, le candidat libéral donne beaucoup de son temps pour divers organismes, comme les Chevaliers de Colomb et la Fondation Mgr Jean-Marie Fortier.

Localement, il se dit prêt à appuyer bon nombre de projets, comme ceux de la réfection du réservoir Cutting à Coaticook et de l’agrandissement de l’école Louis-St-Laurent de Compton.

Bien au courant des enjeux agricoles dans une région comme la Vallée, Guy Hardy promet d’en faire un cheval de bataille important s’il est élu le soir du 7 avril. «L’agriculture est une partie importante de notre économie. En fait, les fermes, ce sont comme des petites PME. Non seulement je veux aider les agriculteurs dans leur relève, mais je veux également contrer la pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur en les outillant davantage.»

Dans sa course au siège de député de Saint-François, le candidat libéral a reçu l’appui de l’ex-députée, Monique Gagnon-Tremblay. «C’est tout un honneur, mentionne-t-il. Non seulement ai-je son appui, mais je me sens également appuyé par la population.»