Geneviève Hébert propose une solution pour pallier aux besoins de main-d’œuvre
MAIN-D’OEUVRE. Question de pallier aux besoins criants en main-d’œuvre, la députée sortante de Saint-François, Geneviève Hébert, s’engage à augmenter le nombre de diplômés des centres de formation professionnelle de Sherbrooke et de Coaticook.
Celle qui souhaite obtenir un second mandat lors du scrutin du 3 octobre en a fait l’annonce en compagnie de la vice-première ministère du Québec et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, le 21 septembre dernier.
Un gouvernement caquiste développera neuf programmes courts et rémunérés dont sept sont offerts dans les institutions de Sherbrooke et de Coaticook. Au Québec, cela représente l’ajout de 30 000 travailleurs dans des secteurs-clés d’ici quatre ans. Les programmes d’assistance des personnes en résidence privée pour aînés, de service de garde en milieu scolaire, de charpenterie-menuiserie, de dessin de bâtiment, d’électricité, d’électromécanique de systèmes automatisés et de soudage-montage ont été ciblés.
« La formation professionnelle est un outil majeur pour développer ses compétences, accéder ou se maintenir en emploi et s’engager dans une reconversion professionnelle. Saint-François a la chance d’avoir trois établissements. Nous sommes donc bien placés pour augmenter la diplomation professionnelle et pallier le manque de main-d’œuvre au Québec », explique Geneviève Hébert.
La députée sortante s’engage aussi à intégrer des étudiants en soins de santé dans le réseau dès leur deuxième année d’études en fonction des apprentissages acquis. Ceux-ci seraient autorisés à poser les actes pour lesquels ils ont été formés et ont obtenu les crédits requis dans leur cours.
Mme Hébert souhaite aussi financer des activités culturelles dans les résidences pour personnes aînées afin de «semer le bonheur» dans ces établissements de Saint-François. L’initiative, complémentaire à ce qui se fait déjà, serait soutenue grâce au programme de Soutien à l’action bénévole.