Gaétane fleuriste célèbre ses 40 ans

COATICOOK. Gaétane fleuriste fait partie du paysage commercial coaticookois depuis maintenant 40 ans.

L’actuelle propriétaire, Julie Vaillancourt, est celle qu’on retrouve derrière le comptoir depuis 2011. «J’ai acheté le commerce de Marc [Laroche] le 21 mars 2011, souligne-t-elle avec précision. À l’époque, j’avais entendu à travers les branches qu’il souhaitait vendre. Comme j’y ai fait mes stages et que j’ai toujours gardé contact, c’était l’opportunité parfaite de me lancer en affaires.»

En à peine cinq ans, c’est probablement Mme Vaillancourt qui a vécu le plus gros changement du commerce. En janvier 2014, l’immeuble de la rue Child qui abritait son commerce a été la proie des flammes. «Ç’a été un choc, concède-t-elle. Mais on s’est vite remis de nos émotions.» Quelques mois après le triste événement, Gaétane fleuriste renaît de ses cendres et ouvre ses portes sur la rue Gendreau, là où il est situé aujourd’hui.

À l’ère du numérique, il faut cependant s’adapter. «J’ai maintenant un site transactionnel, souligne la propriétaire. On réussit à "compétitionner" avec les grosses chaînes. On utilise aussi les médias sociaux pour faire sentir notre présence. On offre aussi des ateliers qui sont très populaires auprès des jeunes. C’est cette clientèle qu’il faut aller chercher, car ils n’ont pas toujours tendance à penser à donner des fleurs.

De bons souvenirs

Propriétaire de Gaétane fleuriste de 1985 à 2011, Marc Laroche offre toujours son expertise aux clients du commerce. Depuis le temps, il en a vu des changements. «Avant, on pouvait pratiquement vivre des pièces qu’on faisait pour des funérailles. Même si on en fait un peu encore aujourd’hui, cette mode est passée», indique-t-il.

Et des histoires du genre «un homme entre chez le fleuriste et achète un bouquet pour sa femme… et sa maîtresse», bien, c’est pas mal plus fréquent qu’on ne le pense, à ses yeux. «Ce ne sont pas juste des blagues», rigole-t-il.

Marc Laroche œuvre dans le domaine de la fleuristerie depuis plus d’une trentaine d’années. «J’y demeure parce que, pour moi, c’est une véritable passion. J’ai essayé autre chose, mais je suis toujours revenu. Il faut croire que c’est en moi.»

La propriétaire actuelle salue le dévouement de son employé. «Le fait de l’avoir dans l’équipe, c’est un gros plus», conclut-elle.