Foresta Lumina toujours aussi magique à sa quatrième année

COATICOOK. Foresta Lumina entame sa quatrième saison au Parc de la gorge de Coaticook. Grâce aux investissements de plus d’un million de dollars réalisés au cours des derniers mois, la magie opère tout autant que lorsque le populaire attrait a été lancé en 2014.

L’équipe du Parc de la gorge et celle de Moment Factory ont donné le coup d’envoi à cette nouvelle saison, jeudi soir (15 juin).

«Le Foresta [Lumina] qu’on vous offre cette année, c’est le Foresta que vous connaissez, revu et amélioré», a lancé la directrice multimédia chez Moment Factory, Marie Belzil. Deux nouvelles zones font donc leur apparition au sein du sentier nocturne, qui, du même coup, a été allongé de plus de 800 mètres. Il faut donc marcher un peu plus pour les découvrir.

D’abord, il y a celle qu’on surnomme l’Harmonie des grands arbres, un endroit musical et interactif. «Les gens sont appelés à saisir l’un des instruments [les cordes d’une grande harpe, un tam-tam ou bien sauter sur l’un des boutons géants] afin de faire apparaître l’esprit de la forêt», explique Mme Belzil. Au fil des notes, l’esprit se manifestera par des éclats de lumière et par de la fumée qui sort de trois grandes structures aux couleurs de la forêt.

L’aspect interactif était une demande de la directrice générale du Parc de la gorge, Caroline Sage. «On voulait que les gens fassent partie de l’histoire, qu’ils vivent une expérience encore plus immersive», note-t-elle.

Ensuite, il y a la nouvelle fin du parcours, où on en apprend davantage sur Margaret, le personnage qu’on aperçoit dans la clairière, capturant des lucioles. La technologie du «mapping», celle où on projette des images sur des objets en trois dimensions, a été utilisée pour cette dernière scène sur les parois rocheuses de la gorge. Les dirigeants du Parc souhaitaient une fin spectaculaire. Disons qu’ils ont remporté leur pari.

Un retour pour l’un des créateurs

Gabriel Pontbriand est directeur de la création chez Moment Factory. Il n’était pas revenu sur le site depuis plus d’un an. «Lorsque je suis arrivé, j’ai eu le même feeling qu’à la première, en 2014. Et ce n’est pas seulement à cause du multimédia. Il y a quelque chose de magique qui se passe ici.»

«La beauté d’un Lumina, maintenant, c’est le site. Quand le site est magique, il est facile de raconter une histoire», rajoute-t-il.

M. Pontbriand se souvient également des débuts du projet. «On l’appelait à l’époque le projet du pic et de la pelle. Pendant qu’on avait des collègues qui travaillaient sur le spectacle de Madonna [au Superbowl], nous on travaillait avec nos pics et nos pelles. On essayait de planter des lucioles ici. Les gens étaient très sceptiques et c’était correct. Souvent, quand ils le sont, ça nous force à nous dépasser et à aller plus loin.»

Foresta Lumina débutera officiellement ses activités vendredi soir (16 juin). À compter du 24 juin, et ce jusqu’à la Fête du travail, il sera présenté tous les soirs.