Encore du pain sur la planche pour le Collège Rivier

ÉDUCATION. À quelques jours de la fin des classes, le nouveau conseil d’administration du Collège Rivier n’est certainement pas en mode vacances. Les dirigeants songent même à la prochaine rentrée, signe que le travail est loin d’être complété.

Les gens de cet établissement d’enseignement privé coaticookois ont eu de quoi se réjouir au cours des derniers jours. En effet, lors d’une rencontre avec le Conseil provincial des Sœurs de la Présentation de Marie, on a officialisé la date du 1er juillet où le don de 150 000 $ sera reçu. La dette de plus d’un million de dollars, elle, sera effacée. De plus, le bâtiment abritant le Collège Rivier et tout son contenu appartiendront dorénavant à la corporation de l’établissement. Celle-ci entrera d’ailleurs en fonction à cette date.

«Ce sont d’excellentes nouvelles, souligne Chantal Ladouceur, membre du conseil d’administration. Mais, le travail n’est pas encore terminé. Nous pouvons compter sur une équipe dynamique qui a le goût de continuer.»

Concernant la prochaine rentrée scolaire, les dirigeants estiment que tout se déroule bien. «On a un excellent taux de rétention, signale Mme Ladouceur. Les parents et les élèves ont bien répondu à notre appel.»

Les différents comités, associés au conseil d’administration, auront aussi beaucoup de pain sur la planche au cours des prochains jours. Celui attitré au financement est en pleine préparation d’un spectacle-bénéfice, lequel sera présenté à la rentrée, en septembre. Notons également que le Collège Rivier s’est inscrit au site Fundscript, où les internautes peuvent se procurer des cartes-cadeaux et soutenir la cause de l’établissement. Certains commerces de la région font partie des options.

Les gens au rayonnement organisent la Fête de la relance, qui aura lieu le 14 juin prochain. «Ce sera une grande journée festive. Il y aura des activités sportives et artistiques. Les gens peuvent venir pique-niquer avec nous. C’est ouvert à tous. On veut simplement souligner le fait que nous allons demeurer dans la communauté. C’est notre victoire à nous.»

«Dans toute cette histoire, je crois qu’il est bon de rappeler que notre survie ne durera pas seulement qu’un an. On est là pour rester», conclut Chantal Ladouceur.