En manque de bénévoles, l’Expo Vallée de la Coaticook lance un cri du cœur 

ÉVÉNEMENT. En manque criant de bénévoles, l’Expo Vallée de la Coaticook lance un cri du cœur. Si son équipe d’organisateurs n’est pas complète d’ici la mi-janvier, les dirigeants se verront forcés de revoir la formule du rendez-vous estival.

« On ne veut pas être alarmiste, mais, en même temps, il faut être réaliste », croit le président de l’événement, Sylvain Lapointe, à la suite de l’assemblée générale annuelle tenue jeudi soir (15 décembre).

« Il nous manque non seulement des gens pour combler des postes au sein de notre conseil d’administration, mais aussi des personnes qui souhaitent s’impliquer sur différents comités, explique-t-il. L’été dernier, on a manqué de monde. Plusieurs de nos bénévoles ont passé beaucoup trop de temps sur le site, jour et nuit, à s’assurer que tout se passait bien. On ne veut pas revivre ça encore cette année. Le succès de l’Expo, ça ne peut pas seulement reposer sur les épaules de quelques personnes. »

Pour remettre l’événement sur les rails, l’équipe se donne jusqu’au 15 janvier, date à laquelle l’organisation doit déposer son plan d’affaires au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). « Si on n’y arrive pas, on essaiera une autre formule. On n’est pas rendu au point de penser à une nouvelle présentation, car on a bon espoir de trouver notre monde. Il faut aussi dire que nous sommes locataires du terrain du CIARC [le Centre d’initiatives agricoles de la région de Coaticook], avec qui nous sommes partenaires dans tout ça. »

RETOUR SUR LA DERNIÈRE ANNÉE

Il y a tout de même du positif au point de vue financier. L’événement a terminé la présente année avec un petit coussin financier de quelques milliers de dollars. « On a connu une très bonne année à ce niveau, mentionne Sylvain Lapointe. On a accueilli 10 500 visiteurs, ce qui est dans notre moyenne. En plus, on a réduit nos dépenses. »

Cette réduction des dépenses, dont M. Lapointe fait mention, est directement liée à l’absence des manèges sur le site l’été dernier. « On est encore dans un monde de pénurie de main-d’œuvre. Avec cette réalité, je ne sais pas quand on pourra annoncer le retour des manèges, car la compagnie qui nous les fournit manque elle aussi d’employés. »

Les surplus accumulés permettront de présenter une autre exposition l’an prochain, si les bénévoles sont au rendez-vous. 

L’activité « Vins et fromages », habituellement tenue en mars, a pour le moment été mise sur la glace, le temps de connaître le sort réservé à l’Expo.