Employeurs et travailleurs à la recherche de la perle rare
Pour une quatrième année consécutive, le Salon de l’emploi de la MRC de Coaticook Boulotboom a accueilli bon nombre de visiteurs à la recherche du boulot parfait. L’événement, qui a eu lieu cet après-midi (11 avril) au Pavillon des arts et de la culture, fait une fois de plus l’unanimité chez les travailleurs et les employeurs.
Coordonnatrice de l’événement pour une première fois, Marie-Claude Lamoureux souligne le bon déroulement du rendez-vous d’affaires. «Ç’a été une très belle année, confie-t-elle. Contrairement aux éditions précédentes où à l’ouverture des portes il y avait foule, les gens sont venus à des heures différentes. Ça permettait aux visiteurs de s’entretenir avec les employeurs un peu plus longtemps.»
Voilà un sentiment partagé par plusieurs personnes rencontrées aux nombreux kiosques. «Rencontrer la personne, c’est tellement mieux que de recevoir un CV par courriel, reconnaît Mylène Evoy, du Parc Découverte nature de Baldwin. On est populaire chez une clientèle jeune puisque notre offre est plutôt saisonnière. La plupart des étudiants que nous avons engagés l’an dernier sont venus porter leur CV au Salon.»
La directrice des ressources humaines chez Meubles Gober, Annie Legault, a levé son chapeau à l’organisation de l’événement. «Tout se déroule très bien, mentionne-t-elle. On est ici pour garnir notre banque de candidatures et pour combler cinq à six postes. J’ai déjà reçu plusieurs CV de qualité. Ces personnes seront certainement conviées à une entrevue.»
Boulotboom est aussi l’occasion de faire connaître son entreprise. Parlez-en à la Ressourcerie des frontières. «C’est sûr qu’on recherche des candidats pour deux postes. Mais, on est aussi présent pour dire aux visiteurs que nous existons. Il se crée beaucoup de contact à ce Salon de l’emploi», fait savoir la directrice générale de l’organisme, Karine Cantin.
Du côté des chercheurs d’emplois, tous espèrent trouver leur prochain boulot à cet endroit. On salue également la diversité des employeurs et des postes offerts à ce quatrième rendez-vous.
Même si l’événement a connu une baisse d’achalandage par rapport aux années précédentes, la coordonnatrice ne s’en fait pas trop. «C’est une tendance remarquée également chez nos partenaires, comme le Centre jeunesse emploi et Emploi Québec. C’est dû à la rareté de la main-d’œuvre. Je ne crains pas pour l’avenir de Boulotboom. D’ailleurs, on demande à nos participants s’ils seraient intéressés à ce que l’événement soit présenté aux deux ans. C’est une option qu’on étudiera», conclut Marie-Claude Lamoureux.