Élections fédérales: Jean Rousseau souhaite être sur les rangs en 2019

POLITIQUE. S’il n’en tenait qu’à lui, Jean Rousseau serait des rangs à titre de représentant du Parti vert du Canada lors des prochaines élections fédérales, lesquelles devraient avoir lieu en 2019.

L’ex-député a vécu l’enfer. Lisez son témoignage.

Militant vert depuis un peu plus d’un an, M. Rousseau a été nommé au sein du cabinet fantôme à son arrivée. Il est critique en matière d’agriculture et de foresterie et occupe également les fonctions de vice-président national francophone de cette même formation politique.

«Je vais sûrement me présenter candidat du Parti vert dans Compton-Stanstead», insiste-t-il lorsqu’on lui pose la question quant à son avenir en politique.

«Au Parti vert, on veut influencer les politiques en matière d’environnement, rajoute M. Rousseau. On ne veut pas nécessairement prendre le pouvoir ou faire élire une centaine de députés du jour au lendemain. On souhaite seulement mettre de l’avant les causes environnementales, qui sont au cœur du quotidien des gens. Les changements climatiques, par exemple, ce ne sont pas des enjeux qui doivent être débattus en 2020 ou 2030. Ça se passe aujourd’hui.»

Croit-il maintenant en ses chances de ravir le comté dont il a déjà été député sous une autre bannière? «Quand je me suis lancé en politique au NPD [Nouveau parti démocratique], il n’y avait pas grand monde qui me donnait une chance de me faire élire. Voilà pourquoi je fonde autant d’espoir que je n’en avais au départ. Les gens sont de plus en plus sensibilisés aux causes environnementales et à la justice sociale.»

Selon l’ex-député de Compton-Stanstead, il y a encore plus de membres verts au Québec qu’il n’y en avait au NPD lors de ses débuts. «C’est un parti en croissance. Et on ne sait jamais quand une vague peut arriver», conclut-il.