Distribution du courrier à Coaticook: les boîtes postales sont là pour rester

COURRIER. Même si Postes Canada cesse l’installation de nouvelles boîtes postales communautaires au profit de la livraison du courrier à domicile, les municipalités desservies par ces mêmes boîtes, comme Coaticook, conserveront ce système. L’organisme fédéral en a fait l’annonce le 24 janvier dernier. Rappelons qu’en campagne électorale, le gouvernement libéral de Justin Trudeau avait promis de ramener la livraison du courrier à domicile à ceux qui avaient perdu ce service. Après plus de deux ans de moratoire, on a fait une croix sur cette promesse. L’ex-conseiller municipal coaticookois, Raynald Drolet, a longtemps décrié la mesure de Postes Canada d’installer des boîtes postales communautaires. Aujourd’hui, même s’il ne siège plus autour de la table des élus [il a été défait aux élections municipales de novembre 2017], il dit être très déçu de cette nouvelle. «Ceux qui n’ont pas de boîtes postales continueront d’être desservis par la livraison du courrier à domicile. À Coaticook, on a été quasi parmi les premiers à avoir ces fameuses boîtes postales. Avec cette nouvelle, c’est comme si on était pénalisé. On paie le même prix pour les timbres et on n’a pas les mêmes services que les autres. Il y a une certaine injustice dans tout ça.» M.Drolet aurait aimé un compromis. «Les décideurs auraient pu prendre la décision de livrer le courrier deux ou trois jours par semaine. Ç’aurait été acceptable.» Selon l’ex-élu, tout n’est pas joué. «S’il y a encore de la volonté de la part des élus actuels, il y a toujours moyen de faire pression auprès de notre députée fédérale», insiste-t-il. Quant à la FADOQ Estrie, l’organisme se dit soulagé d’apprendre que Postes Canada cesse définitivement l’installation de nouvelles boîtes postales communautaires. «En dépit de cette annonces,  ceux qui ont perdu ce service ne le retrouveront malheureusement pas. Des milliers de personnes vulnérables, notamment celles à mobilité réduite, ont subi les conséquences négatives de cette triste décision», a mentionné le président du réseau FADOQ, Maurice Dupont.