Des experts dénoncent l’option aérienne d’Hydro-Québec

ENVIRONNEMENT. Rassemblés lors d’une table ronde sur le projet d’Interconnexion Québec – New Hampshire à Montréal, mercredi (10 mai), des experts des domaines de la conservation, des paysages et de l’énergie ont dénoncé la volonté d’Hydro-Québec de privilégier l’option aérienne.

«Quand on saccage des aires protégées pour transporter de l’électricité vers les États-Unis, on ne peut plus dire que l’on exporte de l’énergie verte, ont-ils fait consensus en parlant du passage de la ligne sur les terres du mont Hereford. Si on veut faire valoir notre énergie auprès des Américains, il faut qu’on soit verts jusqu’au bout.»

Berthier Plante, un citoyen-donateur d’une réserve naturelle et ancien employé d’Hydro-Québec se questionne sur l’avenir de son don. «Que fait le gouvernement si Hydro-Québec décide qu’elle a le droit de passer demain matin dans une aire protégée créée grâce à un don de citoyen? La gestion du dossier enverra un message déterminant pour l’avenir», songe-t-il.