Dépannages alimentaires: le CAB de Coaticook face à une hausse importante des dépannages alimentaires cet été

COATICOOK. Alors qu’habituellement, en période estivale, le nombre de demandes de dépannages alimentaires diminue, c’est plutôt le contraire que recense le Centre d’action bénévole (CAB) de la MRC de Coaticook.

Ces jours-ci, l’organisme prépare pas moins de 25 commandes, ce qui représente une augmentation de 30 % par rapport à la même période l’an dernier. « Depuis deux ans, on connaît une hausse, mais cette année, elle est particulièrement prononcée », note la coordonnatrice au maintien à domicile et aux dépannages alimentaires du CAB de la MRC de Coaticook, Sabrina Rhéaume.

Pour expliquer cette situation, l’inflation est pointée du doigt. « L’augmentation du coût de l’essence fait vraiment mal, observe-t-elle. Ç’a pratiquement doublé, ce qui veut dire que les travailleurs qui se déplacent ont beaucoup moins d’argent pour se nourrir. Il y a aussi quelques personnes qui ont perdu leur travail ou encore leur entreprise. »

Cela a également des répercussions au niveau de la popote roulante, un service fort prisé d’une clientèle aînée. L’équipe des cuisines prépare 80 repas chaque jour. « La popote devient de plus en plus populaire. On commence toutefois à avoir un manque criant d’espace pour la préparation des repas et leur entreposage », explique Mme Rhéaume.

Parlant de la popote roulante, certains organismes ont mis de l’avant un service de livraison à vélo, pour faire fi des coûts de l’essence à la hausse. « On y a pensé, mais il faudrait d’abord mettre en place une certaine structure. Il faut aussi penser qu’il faudrait aller chercher une clientèle plus jeune chez nos bénévoles parce que ça demande de plus grands efforts physiques. Ça prendrait peut-être un vélo électrique dans certains secteurs. »

À quelques semaines de la rentrée, le Centre d’action bénévole de la MRC de Coaticook poursuit son partenariat avec la Maison de la famille de la MRC de Coaticook. « Les coûts exponentiels se retrouvent aussi dans les fournitures scolaires et les vêtements pour les enfants. La Maison de la famille aide de ce côté, tandis que nous, on aide au point de vue alimentaire », explique Sabrina Rhéaume.