Défait à la mairie de Coaticook, Raynald Drolet demeure toutefois serein

ÉLECTIONS. Candidat défait à la mairie de Coaticook, Raynald Drolet se dit un brin déçu de la tournure des événements, mais demeure serein quant à son avenir.  

«J’ai le sentiment du devoir accompli, a lancé celui qui aura siégé 12 ans à titre de conseiller municipal à la Ville de Coaticook. J’ai tout donné ce que j’avais à donner lors de cette campagne. J’ai dit à mon équipe qu’on a tout fait ce qu’on avait à faire et que je ne changerais rien. Définitivement, je n’ai aucun regret.»

«On s’est attaqué à une machine bien huilée et, malheureusement pour nous, on a mordu la poussière», a rajouté M. Drolet.

La confiance régnait cependant à l’intérieur du camp de l’ex-conseiller municipal. «Avant le dépouillement, je ne pouvais pas dire si ça allait bien ou mal. Il y avait tellement d’indécis lorsqu’on faisait notre pointage. Ç’aurait pu virer d’un bord comme de l’autre.»

Une pause pour le candidat

Maintenant que la population a décidé de son sort, Raynald Drolet souhaite s’accorder une pause. «Ça fait des années que je me donne pour les gens de ma communauté et que je ne pense pas nécessairement à moi. Là, j’ai le goût de m’occuper de moi, de mon couple, de ma famille et de mon entreprise. Je vais me concentrer à 100 % à mes affaires», philosophe-t-il.

Cette pause, quelle en sera la longueur? «Peut-être des semaines, des mois ou des années?, se questionne M. Drolet. Je vais prendre le temps de décanter tout ça. En même temps, le fait de me donner à ma communauté, c’est tellement naturel, que je suis sûr que ça va revenir, mais je ne sais pas encore sous quelle forme.»

N’empêche, Raynald Drolet affirme qu’il suivra de près ce qui se passera au conseil municipal. «Lorsque j’étais un élu, je me devais d’avoir un certain filtre. Je n’ai plus ces limites, alors ce sera à moi de fixer mes propres limites. Et je crois avoir eu assez de voix pour parler. Je ne m’empêcherai pas de critiquer ni d’applaudir les bonnes idées. Je suis capable de faire la part des choses.»