Coronavirus: la pandémie pourrait-elle retarder l’ouverture d’Acoatica à Baldwin?

BALDWIN. Les effets de la pandémie entourant le coronavirus pourraient se faire ressentir au Parc Découverte nature de Baldwin. En plein montage du projet Acoatica, voilà que les dirigeants de l’établissement ont de la difficulté à mettre la main sur les modules et diverses technologies nécessaires provenant de la Chine, foyer de la COVID-19.

La directrice générale du Parc Découverte nature, Caroline Sage, garde cependant le moral. «Pour l’instant, on a un échéancier et on y tient, dit-elle optimiste. On souhaite accueillir nos premiers visiteurs cette année. Au départ, on avait prévu livrer le projet en mai. La date exacte, c’est le bout dont je ne suis pas tout à fait convaincue.»

Mme Sage garde un œil sur la situation depuis quelques semaines déjà. «On sait très bien que la Chine est paralysée en raison du coronavirus depuis quelques mois. Quand on joue dans la technologie, ce sont souvent des produits qui viennent de ce pays. Il fallait donc penser que ça pourrait avoir une répercussion sur notre projet.»

Les dirigeants du Parc Découverte nature sont donc à la recherche d’entreprises qui seraient prêtes à reprendre le flambeau. «Il faut maintenant regarder s’il y a des fournisseurs intéressés, qu’ils soient québécois ou américains. Le problème dans tout ça, ce sont les coûts reliés à ce changement», concède la directrice générale.

Au cours de la dernière année, on a effectué des tests sur les différents équipements. «On sait ce qu’on veut et on a trouvé les meilleurs matériaux et technologies. Voyons voir si nous sommes capables de trouver le comparable au Québec ou encore chez nos voisins du Sud.»

Un jeu immersif

Baptisé Acoatica, le projet du Parc Découverte nature se veut un jeu vidéo immersif où les visiteurs devront assurer la survie d’une espèce de poissons qui est en voie de disparition. «On va travailler autant à l’intérieur qu’à l’extérieur afin de créer un environnement parfait pour cette espèce, note Caroline Sage. On veut faire comprendre l’impact que l’humain peut avoir sur l’environnement.»

L’enjeu principal a été de trouver une firme capable de construire d’immenses modules de jeux pour adultes, ce qui ne se fait pas sur le marché présentement, ou du moins, très peu. «On travaille fort pour que ceux-ci soient vraiment « hot »», note Mme Sage, qui est allée rencontrer une entreprise de Québec au cours des derniers jours pour terminer la conception des structures.