Consultation publique à Coaticook: l’environnement au cœur des priorités

VISION. La thématique de l’environnement a semblé être sur les lèvres d’une bonne partie des quelque 80 personnes présentes à l’assemblée de consultation sur l’avenir de la Ville de Coaticook, tenue lundi soir (23 septembre).

«Je suis réellement enchanté par la réponse des citoyens qui ont à cœur le développement et l’avenir de leur municipalité. Cette rencontre a été très constructive», a d’abord lancé le maire de Coaticook, Simon Madore, au terme de cet exercice qui a eu lieu au Pavillon des arts et de la culture.

L’environnement, qui prend de plus en plus de place dans les débats de société, s’est aussi invité lors de l’assemblée de consultation. «C’est dans l’ère du temps et on souhaite être à l’écoute de nos citoyens», affirme le premier magistrat. Ce dernier penser créer un poste entièrement dédié à cette thématique dès l’adoption du prochain budget, en décembre prochain.

«C’était dans nos plans, mais on ne souhaitait pas être à côté de la « track ». Se faire dire par les gens que c’est ce vers quoi ils souhaitent aussi se diriger, ça vient nous rassurer dans nos choix.»

La Ville a également fait savoir qu’elle planche sur une façon de mieux communiquer avec ses citoyens. «Certains nous ont parlé d’une application et on va regarder ce qui peut se faire. Par exemple, s’il y a une nouvelle pour certains secteurs de la ville, on pourrait rejoindre ceux qui y habitent pratiquement instantanément avec une alerte sur leur cellulaire», explique M. Madore.

Quant au volet sport et loisir, le maire Madore a tenu à souligner l’investissement important de la rénovation du Centre récréatif Gérard-Couillard. «Ç’a nous a quand même coûté six millions de dollars, alors il faut dire que ce secteur a reçu une bonne part du gâteau.»

Néanmoins, la Municipalité compte investir tout près de 100 000 $ annuellement dans ses parcs. Cette année, le parc Boisjoli a été revampé. En 2020, ce sera au tour du parc du secteur Baldwin.

La consultation publique a plu aux élus et devrait être refaite» tous les cinq ans, aux dires de ceux-ci.