Compton planche sur un projet de nouvelle caserne pour ses pompiers

COMPTON. Compton souhaite offrir un nouveau toit à ses pompiers. En effet, la Municipalité étudie présentement la possibilité de construire une nouvelle caserne ou encore de procéder à l’agrandissement du bâtiment actuel, situé sur le chemin Cookshire.

La nouvelle réjouit bien évidemment le directeur du Service de sécurité incendie de Compton, Jonathan Garceau. « On a atteint le maximum de la capacité d’accueil de notre caserne, lance-t-il en parlant de la bâtisse qui date d’au moins une cinquantaine d’années. Au fil du temps, on a agrandi par en dedans à plusieurs reprises. Disons que ce ne serait pas un luxe d’avoir du nouveau ou de procéder à un agrandissement. »

Dans un scénario idéal, on chercherait à doubler la superficie actuelle. « Nous avons un manque flagrant d’espace, reconnaît M. Garceau. Présentement, nos pompiers n’ont même pas de casiers pour y mettre des vêtements de rechange après une intervention. Et on n’a même pas d’espace réservé aux douches [qui sont plutôt utilisés pour du rangement]. On devrait en avoir surtout lorsqu’il est question de décontamination. Les normes ont cependant changé depuis la construction initiale du bâtiment. »

Autre argument en faveur de ce projet: Compton est appelée à grandir avec les nombreux projets domiciliaires sur la table. « Ça veut dire qu’éventuellement, il faudra peut-être agrandir notre équipe. Il faudra peut-être aussi ajouter des véhicules. Par exemple, notre véhicule de service doit être entreposé à l’extérieur sous un abri tempo par manque d’espace. Ce n’est pas l’idéal. Il ne faut pas oublier aussi que nos rôles sont aussi appelés à évoluer avec le temps. Il se pourrait que notre service devienne premier répondant, comme bien d’autres dans la région, ce qui nous demanderait d’avoir encore plus d’équipements. »

Présentement, la brigade du Service de sécurité incendie de Compton compte 24 pompiers. 

Le projet d’agrandissement ou d’une nouvelle caserne n’a pas d’échéancier précis. La seule étape que les élus ont franchie est de donner le feu vert à une étude sur la faisabilité des options. « C’est certain qu’il va falloir y aller selon la capacité de payer des contribuables, mentionne Jonathan Garceau. On regarde aussi les différents programmes de subventions offerts par les paliers de gouvernement pour amortir la facture. »

GYROPHARES VERTS

Implanté l’automne dernier, le projet des gyrophares verts offre un nouvel outil aux pompiers volontaires pour se faire voir, en route vers une intervention à bord de leur véhicule personnel. « En général, on a une bonne collaboration de la population, mais il y a encore beaucoup de sensibilisation à faire », estime Jonathan Garceau.

« Il faut dire que les gens ne savent encore pas trop ce que ça représente et qu’ils ne sont pas obligés de se tasser, comme ils le font pour les véhicules d’urgence. On va travailler fort pour faire connaître le message. Et plus il le sera, plus on pourra économiser du temps et mieux faire notre travail. »