Compton décidera si elle intègre l’entente de loisirs le 11 juillet

LOISIRS. La Municipalité de Compton est toujours en discussion à savoir si elle intégrera l’entente sur l’utilisation des différents plateaux sportifs et de plein air de Coaticook. Selon les informations recueillies, les élus se pencheront sur la question lors de l’assemblée du conseil prévue le 11 juillet prochain.

Le maire Jean-Pierre Charuest confirme qu’il y a encore certains points de litige. « Il y a notamment la durée de l’entente, souligne le premier magistrat. On nous propose cinq ans, alors qu’on souhaiterait s’entendre pour une plus courte période. Il y a un comité qui étudie d’ailleurs l’entente. »

Si Compton n’adhère pas au document, les parents de ­de la petite municipalité devront payer une prime supplémentaire pour que leurs enfants pratiquent leurs sports préférés, comme le hockey ou bien le soccer, à condition que la pratique de ­ceux-ci ait lieu à ­Coaticook. L’entente touche également l’utilisation de plateaux de plein air, comme ceux du ­Parc de la gorge de ­Coaticook et du mont ­Pinacle. Rappelons que l’accès à ces sites est gratuit pour les citoyens de la ­MRC de ­Coaticook.

« Si l’entente est signée, ça fera un poids de moins sur nos épaules, confie le registraire de l’Association de hockey mineur de ­Coaticook, ­Christian ­Létourneau. On pourra aller de l’avant avec nos projets et penser à autre chose.  »

Le regroupement sportif avait d’ailleurs retardé de quelques jours le début des inscriptions pour savoir si cette histoire allait connaître un dénouement positif. «  ­Habituellement, on commence cette période au début du mois de juin, à la recommandation de ­Hockey ­Québec. On voulait s’assurer du bon déroulement et qu’il n’y ait pas de nouvelles étapes pour les gens qui venaient de ­Compton. On parle ici d’une quarantaine de jeunes qui proviennent de cette municipalité. Si l’entente n’est pas signée, c’est sûr qu’il y aura un effet négatif sur le nombre d’inscriptions. On en perdrait probablement beaucoup  », croit M. Létourneau.