Coaticook invite ses visiteurs à faire un souhait

TOURISME. Coaticook poursuit son développement touristique en bonifiant sa touche enchantée et magique. Après Foresta Lumina, la municipalité invite dorénavant ses visiteurs à se procurer une aile de fée pour ensuite faire un vœu en la lançant dans le ruisseau Pratt ou encore du haut du pont suspendu, au Parc de la gorge.

La légende veut qu’à Coaticook, il existe une faille entre le monde réel et les lieux imaginaires. À cet endroit, lorsqu’on fait un souhait, celui-ci se réalise.

Ce petit moment d’enchantement découle du mouvement Cœurs villageois, une accréditation décernée par Tourisme Cantons-de-l’Est. Coaticook est d’ailleurs l’une des six premières municipalités à l’obtenir.

Dans sa démarche, Coaticook a dû proposer un plan pour que ses visiteurs vivent une journée mémorable. «On les amène à connaître l’histoire de la ville, en les faisant voyager à travers différents circuits du patrimoine bâti, funéraire et de nos industries, indique le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux. À cela se greffe la découverte de la région avec la Voie des pionniers, qui sillonne toutes les municipalités de la MRC. De plus, les visiteurs peuvent prendre leur vélo et traverser la ville du nord au sud, sans problème. Mais ça prend des bonnes jambes. Ils peuvent aussi prendre le temps de visiter le Musée Beaulne, le Pavillon des arts et de la culture, la Petite maison des artistes, tout en faisant des arrêts bien mérités à la Laiterie de Coaticook, la miellerie et la Microbrasserie.»

À cela s’ajoute le moment d’enchantement. On peut se procurer les fameuses ailes de fées, qui sont en fait des samares d’érable, au Bureau d’accueil touristique. On fait ensuite notre vœu en les lançant du haut du pont suspendu ou encore au centre-ville, au-dessus du ruisseau Pratt. On a d’ailleurs dévoilé une sculpture d’Éric Guay pour bien indiquer l’endroit, situé tout près du pont surplombant l’étendue d’eau.

Aux yeux du président du comité Cœur villageois de Coaticook, Raynald Drolet, l’accueil des visiteurs va au-delà des murs du bureau touristique. «Elle se retrouve partout en ville, lance-t-il. Les actions prises, oui, sont pour les touristes, mais elles le sont aussi en grande partie pour les gens de la communauté.»

Voilà un message bien entendu par le directeur général de Tourisme Cantons-de-l’Est, Alain Larouche. «Les gens veulent dorénavant vivre une expérience. Ils veulent discuter avec les gens du coin, connaître les bons restos, comme s’ils y vivaient. Ça amplifie la valeur de la visite. Ils vont certainement raconter leur expérience et, ultimement, ça deviendra votre marque de commerce», résume-t-il.