Coaticook dévoile les grandes lignes de son nouveau plan d’urbanisme

COATICOOK. Protection des paysages, développement du secteur du lac Lyster et règles de lotissement en milieu agricole font partie du menu du nouveau plan d’urbanisme de la Ville de Coaticook, lequel a été adopté lors de la séance du conseil du 10 mai dernier.

«On veut mieux encadrer le développement et l’aménagement de notre municipalité, mais aussi arrimer notre plan d’urbanisme à celui de la MRC [de Coaticook]», indique le maire de Coaticook, Simon Madore.

Parmi certaines mesures intégrées au sein du document, notons celles reliées à l’environnement. Plusieurs règlements ont été adoptés en matière de protection des boisés et des milieux humides. La Municipalité a également amendé son plan d’urbanisme pour y inclure la protection des paysages. «Par exemple, les gens auront maintenant l’obligation de mieux intégrer leurs nouvelles constructions si elles se retrouvent dans un rayon de 100 mètres d’un point d’intérêt», souligne le responsable de l’urbanisme à la Ville de Coaticook, Jean Chartier.

En zone agricole, la superficie minimale des nouveaux lots passera de 5000 mètres carrés à 4000 mètres carrés.

La Ville de Coaticook souhaite également mieux encadrer la possible construction de tours de télécommunications. «On ne veut pas que ça se fasse n’importe où, n’importe comment, explique Simon Madore. On sait qu’on veut une meilleure couverture du réseau, alors ça passera probablement pas l’implantation de nouvelles structures. Il faudra voir pour bien les intégrer à l’environnement.»

Le document déposé par la Municipalité prévoit d’inclure un nouveau secteur de conservation du patrimoine régional à même le secteur du centre-ville. Il souhaite aussi l’encadrement de projet d’ouverture ou de prolongement de rues dans le secteur du lac Lyster.

ON PARLE D’ÉOLIENNES

Le nouveau plan d’urbanisme propose des encadrements sur la construction de petites éoliennes à domicile. «L’autosuffisance énergétique, les gens ne la veulent plus seulement sur les routes. Ils la veulent à la maison aussi. C’est pour cette raison que nous avons adopté un point en ce sens», lance Jean Chartier.