Citoyenne du New Hampshire, elle supporte les démarches de SOS Mont Hereford

OPPOSITION. Cindy-Lou Amey a une impression de déjà-vu. En 2010, cette citoyenne de Pittsburg, au New Hampshire, apprenait qu’une ligne électrique, la Northern Pass, figurerait sur son terrain. «Ce que les gens vivent ici, nous l’avons vécu il y a quelques années», fait-elle savoir.

Mme Amey faisait partie de la quarantaine de personnes présentes à la soirée d’informations du nouveau groupe SOS Mont Hereford. «Je suis venue ici pour démontrer mon support, a-t-elle dit dans la langue de Shakespeare. Les gens sont concernés par les impacts environnementaux qui  surviendront sur les terres qui ont été données pour des fins de conservation. Nous avons eu les mêmes soucis il y a quelques années et nous les avons toujours.»

En 2010, la famille Amey a appris par son journal local qu’une ligne électrique allait être érigée sur son terrain. «Il y avait une photo de notre ferme et c’était titré que la ligne allait débuter à cet endroit. Personne n’est jamais venu nous voir pour nous le dire. Quand deux grandes corporations se parlent entre elles, elles oublient souvent les gens, le peuple. Voilà pourquoi il est important de s’organiser et de faire connaître son point de vue. Lorsque ça nous est arrivé, on a fait plusieurs recherches et on leur a fait comprendre que les méthodes qu’ils utilisaient n’étaient plus au goût du jour.»

Aujourd’hui, l’enfouissement a été privilégié du côté américain, à plusieurs endroits, dont dans les parcs nationaux. «Si on peut le faire chez nous, où il y a du granit, pourquoi on ne pourrait pas y arriver au Québec?», se questionne Mme Amey.

«C’est un peu la raison pour laquelle je suis ici et que je supporte SOS Mont Hereford. Il est important que tous puissent se faire entendre et être respectés dans un dossier aussi important», conclut-elle.