CHSLD de Coaticook: «Je n’ai que de bons mots pour le personnel de la santé»
COATICOOK. Une dame, son cellulaire à la main, à l’extérieur du CHSLD, tente de rejoindre son mari, un résident de l’institution. Ils se parlent, puis se saluent par la fenêtre. Cette scène, on l’a vue à de nombreuses reprises en zone chaude depuis le début de la pandémie. C’est maintenant au tour de Coaticook de la vivre.
Pratiquement tous les jours, Marja Buzzell se rend au stationnement de l’hôpital de Coaticook afin de loger un appel, mais surtout, pour voir son conjoint Aubrey Buzzell. «On fonctionne ainsi depuis tout près de trois semaines, confie-t-elle en anglais, sa langue natale. C’est la seule façon que je peux le voir depuis qu’une éclosion de COVID-19 s’est déclarée au CHSLD.»
Son compagnon y est depuis quelque temps déjà en raison d’un accident vasculaire cérébral, qui a laissé la moitié de son corps paralysée.
«Heureusement, il n’a pas contracté la COVID. On garde le moral en se parlant tous les jours. Je n’ai que de bons mots pour le personnel qui se dévoue corps et âme. On lui confère d’excellents soins et je suis certaine que c’est la même chose pour tous les autres patients.»
La campagne de vaccination, qui a été lancée au cours des derniers jours, est vue par Mme Buzzell comme une vague d’espoir. «Espérons que ça aidera à faire descendre le nombre de cas et qu’on ne retrouve plus ce virus au CHSLD», conclut la dame.