Charles Vaillancourt jase persévérance scolaire avec les élèves de Gendreau

PERSÉVÉRANCE. Grâce à son amour pour le football, Charles Vaillancourt a pu persévérer tout au long de son parcours scolaire. «C’est simple, le football m’a motivé à être meilleur à l’école», lance celui qui porte dorénavant les couleurs des Lions de la Colombie-Britannique, au sein de la Ligue canadienne de football.

Le colosse de 24 ans est allé à la rencontre des élèves de l’école Gendreau, à Coaticook, mercredi, dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire. «J’ai toujours eu l’intention de me rendre jusqu’à l’université, a-t-il expliqué à son jeune auditoire. Est-ce que j’avais la motivation pour demeurer derrière un banc d’école? Ça, c’est une autre question.»

Heureusement, en 2e secondaire, Charles a découvert le football. Il a d’ailleurs fait ses débuts en portant l’uniforme du Summum de l’école secondaire La Frontalière. «Si on veut aller loin en football, il faut être très bon à l’école, précise-t-il. Si on n’a pas des bonnes notes, on ne fait tout simplement pas l’équipe. C’est pour ça que j’étais motivé à me surpasser en classe.»

Celui qui dit carburer au plaisir a remporté deux championnats avec son ancienne équipe, le Rouge et or de l’Université Laval, et compte faire de même avec les Lions, en remportant la Coupe Grey, un jour.

Bien évidemment, un parcours peut être parsemé d’embûches. Blessé au genou lors de la dernière saison, Vaillancourt a comparé cet obstacle à un échec à un examen. «C’est sûr que t’es pas content. On étudie plus dans ce temps-là. On lit peut-être dix minutes de plus et ça fait toute la différence. Moi, de mon côté, il faut que je m’entraîne davantage. Et, jamais, il ne faut baisser les bras», avoue-t-il.

Un jeune élève lui a demandé s’il était le meilleur de son équipe. «Non, répond-il bien humblement. Mais, ça ne m’empêche pas de travailler encore plus fort et donner le meilleur de moi-même.»

Si, un jour, sa carrière au football venait qu’à prendre fin, le Coaticookois dit avoir un plan B. Il aimerait bien diriger l’entreprise familiale.