Charles Poulin souhaite réintégrer le conseil municipal coaticookois

ÉLECTION. Charles Poulin a quitté la politique municipale il y a un peu plus de sept ans, après un mandat à titre de conseiller et une course à la mairie. L’ex-politicien souhaite effectuer un retour dans l’arène, non pas qu’il s’ennuie (l’homme dit toujours avoir un plan B), mais pour développer de nouveau son milieu, bref faire grandir la municipalité qu’il habite.

Voilà l’une des principales motivations qui habite M. Poulin. Ce dernier avait fait part de ses intentions de remplacer Luc Marcoux au siège #1 l’automne dernier. «Ma conviction la plus profonde, c’est qu’on peut mesurer le succès d’une ville par la quantité de personnes qui désirent l’habiter, avance-t-il. Partant de ce principe, une municipalité bénéficie de plusieurs leviers avec lesquels elle peut agir, que ce soit dans les loisirs, la culture, en urbanisme ou bien les taux de taxe. Les récentes statistiques démontrent une baisse e notre population. Je veux m’impliquer pour améliorer cette tendance.»

Selon le candidat, Coaticook a de bonnes bases. «Je pars du principe qu’il faut débuter avec les gens déjà et les institutions déjà en place. Il faut les consolider, les garder et les développer. Tout le monde est important dans une communauté comme la nôtre. On a déjà eu la politique familiale, qui a amené plus de familles ici. Maintenant, ces jeunes issus de cette politique deviennent une priorité. Oui, ils sont nés, mais on veut qu’à leur tour, ils fondent leur propre famille», image M. Poulin.

Un repos de la politique

Depuis 2009, Charles Poulin s’est éloigné de la scène politique municipale. «Lors de l’élection de 2009, j’ai accepté le verdict des électeurs, souligne celui qui a été conseiller municipal de 2005 à 2009. Le lendemain, je me suis tourné vers mon entreprise et ma famille. Je me suis mis immédiatement au travail. J’ai simplement fait quelque chose de différent. Je ne me suis jamais ennuyé depuis ce temps et j’ai toujours un plan B.»

Il voit donc 2017 comme un bon moment pour sauter de nouveau dans l’arène politique. «Les dossiers que M. Marcoux a portés [environnement et transport collectif], je les connais très bien. Même si ce n’est pas garanti que le maire me les confie de nouveau, je crois que ce sera facile pour moi de replonger dans ceux-ci. Mon expérience passée au conseil me permettra, dès mon assermentation, d’agir rapidement et aider les comités en place. La période d’apprentissage sera assez courte et je crois que je serai utile à la population dès le premier jour, si je suis élu.»

Le mandat de quelques mois incitera-t-il l’ex-conseiller municipal à se représenter de nouveau en novembre prochain, s’il est élu? «Je vais définitivement me représenter à titre de conseiller municipal. C’est un rôle compatible avec l’entreprise que je gère et avec ma famille», précise le principal intéressé.

Le Coaticook de demain

Père de trois enfants et propriétaire de la Clinique Physio-Tech de Coaticook depuis maintenant 18 ans, Charles Poulin imagine un bel avenir pour la municipalité. «On a des institutions et, selon moi, il faut les aider à se développer pour qu’elles répondent davantage aux besoins de la population. Nos aînés sont aussi très importants et il est impératif d’avoir des infrastructures et les services dont ils ont besoin. Prenons comme exemple notre hôpital. La prise de décision se fait pratiquement à Sherbrooke, alors il faut être encore plus vigilant. En étant au conseil, j’aimerais porter une attention particulière aux décisions qui sont maintenant décentralisées.»

En matière d’industries, M. Poulin souhaite qu’elles aient accès à la meilleure expertise possible. «Développons des liens étroits avec les collèges et les universités», précise-t-il.

Finalement, le candidat espère que Coaticook poursuivra sur la belle lancée touristique que Foresta Lumina a amenée depuis 2014. «Dans ce domaine, il faut toujours se renouveler. Il y aura toujours du travail à faire. Souhaitons que le plus de gens puissent profiter de cette manne.»