Cet été, les jeunes bougent, créent et cuisinent grâce au Camp Kionata de la MRC de Coaticook

COATICOOK. Le Camp Kionata, offert par la MRC de Coaticook, innove cet été en proposant des volets spécialisés à sa clientèle. Les jeunes sportifs, amoureux de plein air et artistes y trouvent leur compte en plus de développer de nouvelles passions. Incursion dans deux de ces mini-camps.

Sous un soleil radieux au Récré-O-Parc de Compton, une douzaine d’enfants regardent attentivement leur moniteur en train de gribouiller certaines formes sur un tableau. Non, il ne s’agit pas d’un cours de dessins, mais bien de quelques jeux de «flag football» qu’ils devront mettre en pratique une fois sur le terrain.

En avant du tableau, on retrouve l’ex-joueur de football du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, Simon Benoit. Celui qui est aussi enseignant d’éducation physique aime bien partager sa passion pour le sport avec les plus jeunes. Il a pu le faire grâce au partenariat que la MRC de Coaticook a conclu avec l’organisme Acti-Sports pour le volet actif du Camp Kionata. «C’est vraiment une belle initiative, indique-t-il. Ça fait quelques semaines que j’offre le camp et les jeunes ont vraiment beaucoup de plaisir.»

«Ça les fait non seulement bouger, mais ils apprennent aussi le travail d’équipe et les valeurs associées au football, et ce, sans le risque de contact. C’est drôle, car il y en a beaucoup qui veulent lancer ou encore attraper le ballon, mais le football, c’est beaucoup plus que ça. Il y a d’autres rôles liés à d’autres habiletés. En fait, il faut former une grande équipe.»

Édouard Laflamme arborait un grand sourire après avoir effectué quelques jeux sur le terrain. «C’est vraiment l’fun de pouvoir bouger avec des amis durant l’été. On apprend aussi plein de trucs pour être meilleur au football», lance fièrement ce garçon âgé de 10 ans.

Son collègue, Caleb Fectau-Lanoix approuve. «J’aimerais bien jouer au football au secondaire. Ce camp-là va m’aider à être meilleur et à découvrir de nouvelles techniques», explique-t-il.

Si ces jeunes sportifs ont une certaine facilité à absorber les conseils prodigués par leur mentor, ce n’est pas nécessairement le cas pour tous les participants. «C’est sûr que pour les plus jeunes, c’est parfois un peu plus difficile d’attraper un ballon de football. On réussit à adapter le jeu pour que tout le monde ait du plaisir.»

Les apprentis-chefs ont appris plusieurs nouvelles recettes lors du camp culinaire.

Et c’est mission accomplie, car tous se sont amusés, malgré la petite chaleur qui plombait sur ce site récréatif de Compton.

EN CUISINE

Bien que les classes se soient terminées en juin dernier pour les élèves de l’école secondaire La Frontalière, ça bourdonnait d’activités dans l’un des locaux de la polyvalente en cette fin juillet.

En effet, une dizaine de jeunes cuistots terminaient leur recette de salade de pâtes, lavaient leur vaisselle pour ensuite se lancer dans la concoction d’un petit parfait au yogourt, fruits frais et granola.

Après un passage dans les cuisines communautaires de d’autres municipalités de la région dans le cadre du Camp Kionata, Véronique Boisvert, alias Sharpie, est venue offrir le camp culinaire à des enfants de 5 à 8 ans. «C’est beau de les voir aller, car, en plus d’apprendre les bases en cuisine, ils développent aussi une certaine autonomie. Il y en a aussi qui découvrent de nouveaux produits. Certains ne savaient pas ce qu’était une quiche.»

Tout au long de la semaine, les apprentis-chefs ont préparé des tortillas, une salade de fruit, des biscuits aux pépites de chocolat, des cupcakes ainsi qu’une pizza. «Tout était super bon», dit sans retenue le petit Jayden Lévesque, 6 ans. «J’ai tout mangé ce que j’ai préparé», raconte quant à elle Éliane Roy, du haut de ses 7 ans.