Canonisation de Marie Rivier: un sentiment de fierté rejaillit sur le Collège Rivier

ITALIE. Un sentiment de fierté envahit le Collège Rivier depuis quelques jours. En effet, Marie Rivier, la fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie, a été canonisée lors d’une cérémonie à la Place Saint-Pierre, à Rome, le 15 mai dernier. 

Directrice générale de l’institution d’enseignement à Coaticook fondée par cette communauté religieuse, Mélanie Provençal a fait partie d’une délégation qui a participé à ce rassemblement outre-mer. « Premièrement, c’est un privilège de participer à un tel événement, raconte-t-elle. Disons que ça n’arrive pas très souvent dans une vie. J’ai accepté d’y prendre part pour partager la joie et la fierté des sœurs dans cette canonisation. Pour elles, il s’agit d’un réel accomplissement de voir leur mère fondatrice devenir Sainte. Marie Rivier a été béatifiée en 1982 et elles attendent depuis ce temps pour que ce moment arrive. Elles n’ont eu que deux mois pour organiser les événements au-delà de ce qui s’est passé à la Place Saint-Pierre. »

En plus de la cérémonie au Vatican, Mme Provençal a accompagné un groupe de religieuses de Saint-Hyacinthe et de dirigeants d’établissements scolaires liés à Marie Rivier à un banquet, où 19 pays étaient représentés. D’autres cérémonies, une visite du village de Castel Gandolfo ainsi qu’un pèlerinage au sud de la France, où la nouvelle Sainte est née, étaient au programme.

Selon la directrice générale du Collège Rivier, cette nouvelle aura un impact certain pour la communauté de Coaticook. « Ça aura un beau rayonnement. Lorsque j’ai fait un statut sur les réseaux sociaux, j’ai eu plein de messages d’anciennes qui ont commenté. Elles en étaient toutes fières. »

La portée de cette canonisation n’a peut-être pas autant d’impact sur les « nouveaux élèves » de l’institution d’enseignement. « La religion n’est pas vécue de la même façon au quotidien, au Collège. On le véhicule davantage par les valeurs et par notre esprit de famille. Pour le moment, ils ne capteront peut-être pas toute la portée de ce message. Ce sera à nous de leur expliquer l’importance de la nouvelle », reconnait Mme Provençal.