Camp Val-Estrie: un dénouement décevant, selon la mairesse Dupuis
WATERVILLE. La mairesse de Waterville, Nathalie Dupuis, se désole de voir le sort réservé au Camp Val-Estrie, dont la mise en vente, organisée par des huissiers, pourrait survenir au cours des prochaines semaines. «Cette histoire, on la vit avec déception, car le Camp Val-Estrie a longtemps été une grande institution de notre municipalité, raconte la première magistrate. Je peux cependant comprendre qu’à un certain moment donné, les bailleurs de fonds cherchent à provoquer autre chose.» Récemment, Investissements Québec s’est prévalu d’un jugement émis en décembre. Selon des informations révélées par Radio-Canada, celui-ci lui permettra de prendre possession des biens détenus par Espaces Jeunesse, l’organisme à but non lucratif qui possédait le camp. «Le pire coup a été donné il y a deux ans, lorsqu’on avait annoncé la fermeture [dont on disait temporaire, à l’époque]. Ce qu’on vit, c’est la suite de l’histoire», concède Mme Dupuis. La mairesse de Waterville affirme ne pas avoir reçu beaucoup d’information au cours des dernières années. «Je sais qu’il y a eu des tentatives de relance, mais chaque fois, on n’a pas cherché à nous impliquer [le conseil municipal]. Il faut cependant se rappeler que le Camp Val-Estrie était un organisme autonome. Il n’y avait même pas un élu sur le conseil d’administration pour assurer le suivi.» Lors des dernières années, la Municipalité de Waterville accordait une exemption de taxes à la hauteur de 20 000 $ au Camp Val-Estrie. Optimiste face à l’avenir La mairesse Nathalie Dupuis demeure toutefois optimiste face à l’avenir. «Je vois le potentiel de ce parc. Même deux ans après sa fermeture, on nous en parle de façon positive.» «Le site est exceptionnel, rajoute-t-elle. Il y a un minimum d’infrastructures en place. Tout est là pour assurer une relance. Il y a même le parc médiéval qui, selon moi, n’a jamais été mis de l’avant à sa juste valeur.»