Cabico accueille 40 chercheurs d’emplois

CROISSANCE. La première journée portes ouvertes de Cabico, offrant 30 emplois, a attiré 40 personnes, le 26 mars dernier. Tous ont eu droit à une entrevue d’embauche et une visite de l’usine en pleine croissance.

Le carnet de commandes explose ces derniers temps pour l’entreprise de la rue Akhurst, surtout du côté américain. Une croissance qui, selon les experts, se poursuivra longtemps.

Les employés recherchés ont pu postuler pour divers postes, comme ceux de peintres, sableurs, assembleurs, opérateurs, chefs d’équipe, inspecteurs ou manœuvres.

Présentement, la Vallée vit une situation de plein emploi, ce qui signifie qu’il est difficile pour beaucoup d’entreprises d’embaucher du personnel. Voilà pourquoi les dirigeants de Cabico ont misé sur une façon particulière d’attirer cette main-d’œuvre. «Il faut être créatif pour se démarquer. Nous avons quand même une trentaine de postes permanents à combler. C’est ce qui nous distingue», souligne la directrice des ressources humaines de l’entreprise coaticookoise, Marie-Josée Tessier. Mais la journée portes ouvertes n’a pas permis de combler tous les postes.»

Cabico souhaite toutefois dénicher tout son personnel supplémentaire avant l’été prochain. Présentement, ses différentes usines emploient près de 300 travailleurs.

La petite histoire d’une grande entreprise

Alain Ouzilleau aime raconter l’histoire de sa compagnie, surtout qu’il croit qu’une «entreprise peut être éternelle si elle est bien gérée». Tout a débuté dans le garage de Marc Roy, à Saint-Élie, il y a près de 30 ans. «Ç’a commencé tout petit. Ils étaient environ 10 ou 15 au départ. Tout a changé lorsqu’un distributeur du New Hampshire les a approchés. Le marché américain s’est alors ouvert à eux.»

Si bien qu’au début des années 2000, l’entreprise a été vendue à des intérêts texans. Avant que cette transaction n’arrive, Cabico a déménagé ses activités du côté de Way’s Mills pour répondre à la demande. Au plus fort de ses activités, l’entreprise embauchait plus de 700 employés, répartis sur le site de Way’s Mills ainsi qu’à la nouvelle usine dans le parc industriel de Coaticook. «L’ex-maire Langevin avait convaincu les propriétaires de l’époque à s’installer là-bas. La deuxième usine de la rue Akhurst a été construite en 1995, puis est venue l’usine dénommée "Frontières", qui venait porter la surface d’activités de Cabico à plus de 200 000 pieds carrés.»

L’histoire veut aussi que le feu ait rasé le site de Way’s Mills en mars 2004, peu de temps après la transaction vers des intérêts new-yorkais. «Ces gens-là ne pensaient qu’à faire de l’argent. Nos relations ont été très difficiles avec eux. Ils ne nous ont donné qu’un million de dollars pour repartir nos activités, à la suite de l’incendie.»

Après avoir passé à travers la crise financière américaine, M. Ouzilleau se porte acquéreur de l’entreprise coaticookoise en 2011. L’action se montre des plus positives, puisque les ventes augmentent, tout comme la productivité. Cette année, Cabico espère montrer un chiffre d’affaires de plus de 45 millions de dollars.

Le propriétaire voit aussi l’avenir d’un bon œil. «On poursuivra l’investissement dans nos infrastructures, notre machinerie et dans la formation de nos employés, mentionne M. Ouzilleau. Nous voulons également développer notre marché canadien, en plus d’ouvrir de nouvelles boutiques au Québec, en Ontario ainsi qu’aux États-Unis.»