Bilan de mi-saison agricole en Estrie: des retards dans les champs

AGRICULTURE. À la mi-saison dans les récoltes annuelles, la Financière agricole du Québec dresse un bilan qui se résume en un mot: retard. Toutefois, il y a une belle embellie qui s’en vient, disent les experts.

Parmi les faits saillants du rapport publié le 9 juillet dernier, on note une survie à l’hiver difficile pour plusieurs prairies de foin et de champs de céréales d’automne.

Les rendements de sirop d’érable ont été dans la normale et de bonne qualité.

La mortalité hivernale chez les abeilles a également été dans la normale, mais les températures fraîches de juin ont ralenti la première miellée.

Le début des semis a été retardé de plus d’une semaine. Plusieurs champs de maïs-grain, de blé ou de soya n’ont pas été semés.

La croissance des plantes fourragères a elle aussi été retardée par le temps frais de mai et du début de juin.

La température en juin a été suffisamment chaude et ensoleillée pour favoriser la levée et la croissance des cultures annuelles.
Le temps plus sec qu’on connaît depuis la mi-juin est favorable à la récolte de fourrages.

Depuis le début de l’année, 1066 avis de dommages ont été enregistrés, principalement pour la sauvagine (246), les céréales, le maïs-grain et les protéagineuses (429) et le sirop d’érable (133), comparativement à 1307 l’an dernier à la même période.

Les indemnités versées à ce jour sont de plus de 1,7 million de dollars.