Bientôt 7000 syndiqués en grève en Estrie

CSN. Les quelque 7000 syndiqués du secteur public de l’Estrie seront bientôt en grève. Hôpitaux et écoles seront au ralenti ou paralysés d’ici la période des Fêtes.

Tous les membres du Conseil central des nationaux de l’Estrie (CSN) ont récemment voté pour un mandat de grève de six jours, un arrêt de travail qui sera déclenché à un moment qui n’a pas été dévoilé.

On savait déjà que les salariés des Centres de santé et de services sociaux de la MRC de Coaticook et de Memphrémagog avaient confié ce mandat à leur exécutif. Depuis jeudi, s’ajoutent des syndicats comme ceux des travailleurs du CHUS, du personnel de soutien de la Commission scolaire des Sommets et du personnel de soutien de la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Le président régional de la CSN, Denis Beaudin, assure que ses membres sont déterminés à lutter pour obtenir ce qu’ils méritent. Toujours selon lui, le gouvernement risque d’appauvrir les employés du secteur public en plus d’affecter les services offerts à la population.

Selon la CSN, les offres de l’employeur se résument en un gel de salaire pour deux ans suivi d’une augmentation de 1% pour les trois années suivantes. L’employeur demande aussi de sabrer le régime de retraite.

Des services essentiels seront assurés dans les centres de santé, mais les tâches de chacun de ces syndiqués seront réduites de 10%. Par exemple, un employé qui donne dix bains par jour, n’en donnera que neuf lors d’une journée de grève. La direction devra donc s’organiser pour offrir ce 10e bain.

Dans l’éducation, un gréviste ne rentre tout simplement pas travailler. Le service aux élèves n’est donc pas offert.

La CSN compte sur environ 500 membres dans chacune des Commissions scolaires (Hauts-Cantons et Sommets).