Amoureuses des animaux, elles veulent créer des refuges pour chats

COATICOOK. Elles travaillent dans une animalerie ou encore à la Clinique vétérinaire du coin. Leur amour pour ces petits animaux fait naître plusieurs projets, dont le plus récent, la création de refuges pour les chats errants à Coaticook.

Ensemble, la copropriétaire de l’Animalerie Chez Chanel, Caroline Côté, ainsi que la vétérinaire Nathalie Therrien souhaitent établir de solides fondations pour que leur initiative prenne vie. «Je trouve qu’il y a tellement de chats qui sont abandonnés dans la région, avance Mme Côté. Malheureusement, le phénomène prend de l’ampleur. J’aimerais leur offrir un endroit où ils pourraient s’abriter et se nourrir convenablement. Ceux qu’on sauverait pourraient être également stérilisés, de cette façon, on pourrait enrayer une bonne partie du problème de surpopulation féline.»

L’idée d’un tel projet envahit l’esprit de Mme Côté depuis quelque temps déjà. «Je reçois des appels plusieurs fois par mois de gens qui me demandent si je peux prendre leur nouvelle portée. Il n’est pas rare aussi d’arriver au travail et de voir une boîte contenant plusieurs chatons à l’entrée», poursuit la copropriétaire.

Pour le moment, l’animalerie ainsi que la clinique vétérinaire supporte financièrement les chats sauvés. Afin de rendre la situation moins compliquée, le projet de refuges a été mis sur les rails.

L’initiative est simple. Les gens impliqués souhaitent construire trois structures s’harmonisant avec l’environnement. À l’intérieur de celles-ci, les chats errants pourraient retrouver un abri ainsi qu’un endroit pour se nourrir. Les emplacements ne sont pas encore connus, mais on espère en bâtir un tout près de l’écurie du Parc de la gorge ou encore à proximité d’une résidence pour personnes âgées. «Comme certaines résidences interdisent les animaux, les gens pourront aller les voir, les flatter. Ça leur fera du bien et, en quelque sorte, on fera de la zoothérapie à notre façon», mentionne la vétérinaire Nathalie Therrien.

Et si un coup de foudre venait qu’à se produire? «Il sera possible d’adopter l’animal», lance avec fierté Valérie Quirion, une employée de l’animalerie Chez Chanel.

Le financement, le nerf de la guerre

Bien évidemment, un tel projet demandera du financement. Les personnes impliquées en sont conscientes et des démarches ont déjà été entreprises. Les élus coaticookois ont été mis au parfum lors de la séance du mois de juillet. Les compagnies de nourriture pour animaux pourraient également offrir leur surplus et certains produits dont la date arrive à expiration.

«On pense même créer une fondation, souligne Mme Côté. Certaines personnes sont même prêtes à nous aider. Il y a même des compagnies de construction qui pourraient nous aider à bâtir les refuges.»

Les initiatrices du projet souhaitent inaugurer un premier refuge d’ici l’automne. «On s’assurerait d’un abri pour les chats avant que l’hiver ne s’installe», explique Valérie Quirion.