Aménagement paysager: le CRIFA décroche de nombreux contrats

ENVIRONNEMENT. La rentrée s’annonce occupée pour les étudiants en aménagement paysager du CRIFA. De nombreux projets sont sur la table à dessins, dont celui d’un jardin thérapeutique à la Maison Aube-Lumière de Sherbrooke. À compter du 20 août prochain, ils travailleront à réaliser ce grand projet, qui consiste aussi à mettre en place un coin pour les enfants. «Les espaces au balcon seront plus grands, de sorte qu’on pourra sortir le lit des gens en fin de vie pour qu’ils puissent profiter ce nouvel espace», fait savoir l’enseignante Brigitte Proteau. Les espaces verts des écoles primaires de Saint-Malo et de Gendreau, à Coaticook, bénéficient également de l’expertise des élèves et des enseignants de ce programme du CRIFA. On travaillera également autour du site de l’hôtel de ville de Compton, lequel sera bientôt démoli. «Il y a quelques années, on avait été planté tout plein de choses. On ira donc les récupérer. Lorsque le nouvel édifice sera construit, on ira refaire notre travail à cet endroit», précise Mme Proteau. De nouveaux aménagements seront aussi réalisés aux entrées de ville du côté de Saint-Herménégilde. «Ce n’était que des pourtours en bois avec des plantations au centre. C’était un peu désuet», reconnaît l’enseignante. Et que dire de cette collaboration avec le Parc de la gorge de Coaticook, qui dure depuis 20 ans déjà. Comment expliquer que les gens fassent confiance aux élèves ainsi qu’à la maison d’enseignement?  «Disons que ça fait longtemps qu’on effectue ce genre de travail. Le milieu aime bien encourager la relève et la jeunesse. Pour plusieurs aussi, c’est une façon de mettre un plus grand budget au niveau des végétaux et des matériaux plutôt que sur la main-d’œuvre.» Les étudiants en ressortent également gagnants. «Ils sont rendus au point où il leur faut une certaine expérience qui ressemblera à celle qu’ils vivront lorsqu’ils seront sur le marché du travail. Travailler sur un projet concret est très intéressant et valorisant pour eux. Le fait de pouvoir repasser en ville et de voir que ce sont eux qui ont réalisé tel ou tel projet, ça augmente le sentiment de fierté», note Brigitte Proteau. Au fil des prochaines semaines, l’équipe du CRIFA souhaite également construire un tout nouveau jardin sur ses terres. Après celui consacré aux oiseaux ainsi qu’un autre au style anglais, on souhaite adopter un volet contemporain cette fois. Il ne faut pas oublier l’Exposition horticole du CRIFA, sur laquelle les étudiants travailleront de longues heures. Celle-ci aura lieu au printemps prochain.