Agrile du frêne: Coaticook devient une zone à risque
ENVIRONNEMENT. Tout le territoire estrien, incluant la MRC de Coaticook, fait maintenant partie des zones réglementées à l’égard de l’agrile du frêne. Ce parasite n’a pas été détecté dans la région, mais l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) procède à un élargissement des zones pour prévenir de nouveaux cas d’infestation. Ce changement fait suite à la présence de nouveaux cas dans le sud du Québec en 2017, comme à Sherbrooke, Granby et Drummondville. Les nouvelles zones québécoises sont situées dans les régions de Lanaudière, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Capitale-Nationale et Mauricie. Toutes les autres zones réglementées en Ontario et au Québec demeurent les mêmes. Émilio Lembo, inspecteur forestier et coordonnateur régional des cours d’eau à la MRC de Memphrémagog, informe que la propagation de l’agrile s’effectue principalement par le déplacement du bois de chauffage. «Les gens pourront transporter du bois de chauffage à l’intérieur des zones réglementées, mais pas en entrer ou en sortir», prévient-il. Selon M. Lembo, il est important d’éradiquer rapidement la présence de l’agrile, car ce parasite se répand rapidement aux autres frênes, mais pas aux autres essences. «Les dommages sont surtout en milieu urbain où la présence de frêne est plus concentrée. La perte de ces arbres provoque une perte écologique, une réduction de la valeur foncière et une diminution de l’esthétique», ajoute-t-il. 
