Âgé de 18 ans, il est «morning man» à la radio de Coaticook

MÉDIA. Âgé de seulement 18 ans, Danick Martineau n’aurait jamais pensé piloter une émission matinale aussi tôt dans sa jeune carrière. Et c’est la radio coopérative de Coaticook qui lui permet de vivre cette expérience des plus enrichissantes.

«C’est vraiment une job d’été de rêve, raconte le Coaticookois qui entamera sa deuxième année du programme Art et technologie des médias, au Cégep de Jonquière, à la rentrée. Disons que beaucoup de mes amis en sont jaloux.»

Tous les matins en semaine, et ce, jusqu’au 11 août prochain, Danick Martineau participe au réveil des gens qui syntonisent le 96,7. Le principal intéressé se dit très reconnaissant de la chance qu’on lui offre. «Ce sont eux qui m’ont approché, indique-t-il. Ce qui très drôle, c’est que ce sont trois personnes différentes qui m’ont fait signe, sans s’être parlées auparavant. Christian Tremblay m’avait vu dans un spectacle d’humour et m’avait demandé si je ne voulais pas animer le bingo un de ces quatre. Patricia Désorcy, elle, m’avait vu animer un spectacle de danse et m’avait dit que je faisais une belle job. Sylvain Madore [directeur général de la radio] avait entendu mon nom circuler et cherchait quelqu’un pour animer cet été. Il faut croire que j’étais vraiment dû pour faire de la radio à Coaticook.»

Pendant deux heures, le jeune animateur informe et, surtout, divertit ses auditeurs. Celui qui a carte blanche a un fort penchant pour tout ce qui touche l’insolite. «La nouvelle la plus  »weird » que j’ai eu à livrer, c’est probablement celle d’un Mexicain qui a été tué par un cochon. Il s’est fait arracher trois doigts et a été mordu dans les parties. C’était relativement tordu, mais j’ai trouvé une façon de le dire convenablement, surtout qu’il y a des enfants qui nous écoutent.»

Percer en humour

Il y a peut-être un boulot que Danick Martineau aimerait mieux faire qu’animer à la radio et c’est de monter sur une scène et faire rire les gens. «Mon grand rêve, c’est vivre de mon humour», raconte-t-il.

La piqûre de cet art lui est venue lors de sa première prestation à la Soirée artistique de l’école secondaire La Frontalière. «C’est tellement un bel événement à vivre, se souvient celui qui a fait des numéros en compagnie de Benjamin Veilleux. On nous offre notre première chance et qui sait où ça pourrait nous mener.»

En plus d’avoir décroché un micro à la radio coopérative de son patelin, le jeune humoriste peut se vanter d’avoir fait la première partie d’Étienne Dano, au Zoofest. Grâce au support des gens qui le suivent sur les médias sociaux, Danick a pu faire son chemin jusqu’à Montréal. «Je flotte vraiment sur un nuage ces temps-ci», philosophe celui dont l’une des vidéos dépasse les 130 000 visionnements sur le web.