POLITIQUE. Pour régler la problématique d’accessibilité aux soins de santé dans la région de Coaticook dont l’urgence n’est ouverte que 12 heures par jour, la candidate solidaire dans Saint-François, Mélissa Généreux, propose de faire appel au large bassin d’étudiants dans ce domaine.
À ses yeux, cet enjeu sera la «question de l’urne» pour bien des électeurs lors du scrutin du 3 octobre prochain. «Depuis le début de la campagne électorale, c’est le sujet dont on me parle le plus dans la MRC de Coaticook. Les gens sont inquiets et je les comprends. C’est pourquoi il est important d’agir, d’innover et de le faire rapidement. On ne peut pas attendre jusqu’à ce que l’ensemble du réseau s’améliore», martèle Mme Généreux.
Une solution que la candidate solidaire apporte sur la table est inspirée de l’urgentologue, psychologue et titulaire de la Chaire de recherche et d’innovation en médecine d’urgence à l’Université Laval, le docteur Richard Fleet. «Nous disposons, au Québec et particulièrement dans notre région avec l’Université de Sherbrooke, le Cégep et le CRIFA, d’un important bassin d’étudiants en médecine ou en soins infirmiers et aux bénéficiaires qui pourraient être mis à contribution rapidement», explique-t-elle.
«Il y a des gens qui pourraient contribuer et qui ne sont pas impliqués à leur pleine capacité, rajoute-t-elle. On peut penser aux paradémics qui pourraient jouer un rôle plus communautaire et ne pas être juste des transporteurs vers l’urgence.»
La solution pourrait-elle être implantée rapidement? «Définitivement, lance Mme Généreux, d’un ton positif. Dès le 4 octobre, on peut passer en mode travail. Il est possible de déployer un groupe de stagiaires qui pourraient effectuer un prototype en parlant avec les gens du milieu pendant environ deux mois. L’idée serait de passer à l’action début 2023. C’est très réaliste.»
Elle-même médecin spécialiste en santé publique, la Docteure Généreux croit qu’il est essentiel de penser autrement «Il faut arrêter le tout-au-médecin, parce que l’important n’est pas qui donne les soins, mais bien qu’ils soient donnés de façon adéquate, et l’élargissement du champ de compétences des professionnels paramédicaux.»
En tout cas, chose certaine, il n’est aucun ‘risque’ en l’élection souhaitable de Mélissa Généreux. Quelle belle et bonne personne! Avide de bien et bienveillance…** Fiable, honnête, sage et équilibrée.
Il n’y a rien à « perdre » et tout à gagner à la voir accéder à l’ANQ, aux côtés, espérons-le, encore, de l’actuelle députée de Sherbrooke, qui a enrichi la politique nationale, par son apport inédit touchant des questions ultra-sensibles (taboues), jusque-là ignorées.
Il n’y en aura pas ‘trop’, à l’ANQ 22-26, de Mélissa Généreux – pour faire contrepoids sensé à l’omnipotent PM grognon, grincheux, quand ce n’est pas bougon; à propos de qui peut-on d’ores et déjà prédire que — (tout comme en avait-il été il y a un demi-siècle avec l’avènement d’un gouvernement plquiste trop majoritaire) —, qu’en aura-t-on également son voyage sous peu de l’imminent gouvernement Legault (qui deviendra ainsi, lui aussi, vite ‘suffisant’).
L’Estrie semble appelée à redevenir pôle centre politique. Comme l’avait-elle été, au fédéral, avec Saint-Laurent; puis comme l’a-t-elle été, plus récemment, avec Charest-Gagnon (Sherbrooke/Saint-François incidemment…). De même que… le « petit » GND arbore un profil très semblable à celui d’un autre ex-PM, devenu tel au même âge que pourrait le devenir GND; advenant qu’il y ait injection d’un meilleur dosage de réalisme en leur pensée… (QS)
En attendant…, ce soir arrive l’automne, en plein milieu du dernier Débat, à 21h pile…
Eh oui, automne. Politique. Pas que métaphorique. On va le trouver l o n g ce… déclin politique. Qui ne saurait ne point advenir ces prochaines années, avec cette réélection d’un gouvernement trop fort et dont le chef n’est pas la tête à Papineau, pour qui la science et la rationalité voguent parfois, trop souvent, bien bien loin – derrière la politique – (science & experts exclus).
** Aujourd’hui in La Tribune, Mickaël Bergeron la dit vouloir « changer le monde ».
Ce sera[it] bienvenu : il a éminemment besoin de l’être – changé !…
(Sans quoi faudra changer de monde)