145 000 visiteurs pour l’an 2 de Foresta Lumina
TOURISME. Le succès de Foresta Lumina s’est poursuivi pour une deuxième année au Parc de la gorge de Coaticook. Le populaire parcours nocturne a attiré 145 000 visiteurs cet été, soit un peu plus du double du chiffre obtenu en 2014.
L’attrait touristique, signé Moment Factory, a été présenté une dernière fois cette année, le 11 octobre dernier. En moyenne, 1647 personnes ont été charmées par les créatures magiques qui rôdent dans la forêt de la Vallée.
«Ç’a vraiment été une super année», avance fièrement la directrice générale du Parc de la gorge de Coaticook, Caroline Sage. Interrogée à savoir ce qui fait de Foresta Lumina un hit, la principale intéressée attribue le succès du parcours à l’innovation. «On est encore le seul attrait du genre, explique-t-elle. C’est aussi une expérience immersive qui joue sur les émotions. Tu peux donc faire le parcours deux fois et tu ne ressentiras peut-être pas la même chose à chaque visite.»
Tout n’a pas toujours été rose pour l’équipe du Parc de la gorge lors de la dernière période estivale. Dame nature s’est déchaînée à quelques reprises sur la Vallée, notamment lors des inondations de juin et de l’épisode de grêle d’août. Résultat: quatre soirées annulées et plus de 80 000 $ en dommages. «Lors des inondations, il y a eu un glissement de terrain, de la berge jusqu’à la centrale, et on a tout perdu l’équipement. On a également perdu un bout de sentier sur la rue Michaud. Des arbres sont aussi tombés sur des équipements. Pour ce qui est de la grêle, nous avons eu plusieurs bogues électroniques. Je pense qu’après tout ce qui nous est tombé sur la tête, on peut dire qu’on a une équipe qui est maintenant habituée de gérer les catastrophes. On s’est relevé rapidement. Tout le monde a mis les mains à la pâte. Plusieurs sont aussi restés plus tard pour donner du temps. C’est ça aussi qui fait notre succès», raconte Mme Sage.
L’équipe du Parc de la gorge se tourne maintenant vers l’an 3 de Foresta Lumina. À quoi peut-on s’attendre en 2016? «Nous n’avons pas encore pris de décisions. On a tout plein de projets et des idées intéressantes. On se doit de réfléchir à savoir si on investit maintenant ou encore un peu plus tard. Disons que c’est un beau dilemme. Chose certaine, il faut s’assurer de la pérennité du projet. Il ne faut pas s’assoir sur nos lauriers.»
Selon la directrice générale, tout porte à croire que des parcours du même genre pousseront un peu partout au Québec l’an prochain. «On le sait qu’il y en qui vont en faire. Peu importe la décision que nous prendrons, il faut s’assurer que notre produit ne tombera pas dans l’oubli l’an prochain. On va tout de même demeurer l’unique Foresta Lumina», conclut Caroline Sage.