Un Watervillois se lance dans la production de kombucha

ÉCONOMIE. Après avoir étudié la mécanique du bâtiment, la réfrigération ainsi que la massothérapie, Alexandre Roux s’est lancé dans une toute nouvelle aventure, la production de kombucha, une boisson sucrée à base de thé fermenté.

Le Watervillois est le premier à l’admettre. Il a un parcours de vie des plus diversifiés. Toutefois, une constante a toujours été présente dans son cheminement. «J’ai toujours été passionné par le domaine de la santé, de près ou de loin, lance-t-il. J’ai toujours cherché des remèdes naturels et c’est ce qui m’a amené à découvrir le kombucha alors que j’étais au secondaire.»

Il n’en fallait pas plus pour qu’il se mette à produire lui-même cette boisson dite millénaire. «Lorsque j’ai rencontré ma conjointe, soudainement, j’en ai refait, se souvient-il. Ariane était une grande consommatrice de kombucha, alors je lui ai demandé si elle voulait essayer le mien. Elle l’a bien aimé et m’a aidé à améliorer ma recette. Dans le fond, elle a été ma première cliente.»

De fil en aiguille, l’entreprise Tchaga Kombucha est née. Après un peu plus d’un an en recherche et développement, voilà que cette boisson pétillante se retrouve sur les tablettes de 25 commerces et restaurants dans la région. «On a commencé à en vendre à la communauté des Enfants-de-la-Terre, à Waterville, se souvient M. Roux. Grâce au bouche à oreille, elle a émergé. C’est définitivement en voie de devenir mon gagne-pain principal.»

Présentement, le jeune entrepreneur produit son kombucha dans son sous-sol qu’il a transformé en atelier artisanal, répondant à tous les critères de salubrité et d’hygiène. À peine deux mois après la commercialisation de ses petites bouteilles, l’entreprise de Waterville est déjà prête à entamer son expansion. «On souhaite faire l’achat d’une chambre réfrigérée pour stocker notre production, révèle le propriétaire. Ça va nous aider à augmenter notre volume à 5000 litres par mois, d’ici la prochaine année. On souhaite aussi percer les marchés de Montréal, Québec et de la Montérégie ainsi que les épiceries santé.»

Aussi à l’agenda du propriétaire, la création de nouvelles saveurs. «On aimerait bien travailler de nouvelles recettes. Il y a tant de petits fruits à explorer en région, comme le cassis, la griotte ou encore le bleuet. On aimerait développer de beaux partenariats avec les producteurs locaux, comme on l’a fait avec Houblon des Cantons et les Jardins de Hatley.»