Le Collectif Val-Estrie dépose une pétition de 593 signatures

WATERVILLE. Dans le but de redonner une deuxième vie au Camp Val-Estrie, des citoyens ont déposé une pétition au conseil municipal de Waterville, lundi soir (14 janvier). Les élus ont pris connaissance du document signé par 593 personnes lors de cette séance. Le nouvel organisme Collectif Val-Estrie se retrouve derrière cette initiative. Le regroupement a récemment vu le jour et est né d’une volonté des citoyens de donner un second souffle au bâtiment principal ainsi qu’aux terrains adjacents du Camp Val-Estrie. «On voit grand, souligne Diana Guerra, une membre du Collectif. On rêve de créer, de développer des espaces communs pour notre communauté, en plus d’offrir des services de proximité.» «Notre communauté a des besoins, poursuit-elle. Par exemple, certains bâtiments de la Ville sont en fin de vie. Je pense notamment à la bibliothèque. Des organismes sont aussi à la recherche de locaux. C’est le cas de la Société d’histoire de Waterville. Il y a aussi la Coopérative de santé [de la Vallée Massawippi] qui cherche à s’installer chez nous. Il pourrait loger à Val-Estrie, car nous avons plus de 24 000 pieds carrés d’espace. C’est très grand. Ça nous permet de rêver.» L’aspect développement durable a également été pensé pour ce projet. Des activités en nature, un jardin et un poulailler collectif font partie des idées. Les retombées économiques sont à prendre au sérieux, dit le collectif. Les démarches vont bon train Le Collectif Val-Estrie cumule les appuis depuis quelques jours. Ils ont obtenu l’accord du propriétaire actuel des lieux, la famille Bouffard, ainsi que celui de la MRC de Coaticook. «Il nous manque celui de notre Municipalité, avoue Mme Guerra. Ça nous le prend absolument pour pouvoir avancer. Si c’est négatif, ce sera très difficile. Disons que leur appui est une condition de succès.» Pour le moment, il est difficile de chiffrer les investissements que nécessiterait un tel projet. «Il faudra passer par une analyse formelle ainsi qu’une étude de faisabilité pour avancer de tels montants. On sait également qu’on voudra aller chercher des subventions auprès de différents ministères», conclut Diana Guerra.