Élections à Coaticook: Charles Poulin ne sollicitera pas un autre mandat

COATICOOK. Le conseiller municipal coaticookois Charles Poulin ne sollicitera pas un autre mandat lors des élections du 5 novembre prochain.

M. Poulin invoque des raisons professionnelles pour motiver sa décision, qu’il a fait connaître lors de l’assemblée des élus de septembre. «J’en ai discuté avec ma famille et les employés de la clinique [il est propriétaire d’une clinique de physiothérapie] et j’ai jugé préférable de me consacrer à ma vie professionnelle», a-t-il indiqué.

Le principal intéressé en était à un second mandat, lui qui avait également siégé au conseil municipal de Coaticook, de 2005 à 2009. Son second mandat en a été un de courte durée, puisqu’il a fait son entrée à l’hôtel de ville en février dernier, à l’issue d’une élection partielle pour trouver un successeur à Luc Marcoux. «J’ai accompli ce que je devais faire, et ce, en un court laps de temps et j’en suis très fier.» En quelques mois, le politicien dit avoir transmis les préoccupations des citoyens, comme les insatisfactions des marcheurs et des personnes à mobilité réduite face au déneigement des trottoirs et des stationnements, les inquiétudes des commerçants quant aux compteurs d’eau et la circulation problématique sur la rue Baldwin. «Ces dossiers ont fait l’objet d’actions concrètes depuis mon arrivée», plaide-t-il.

Même s’il se retire de la vie politique municipale, Charles Poulin ne tire pas un trait sur son implication communautaire, au contraire. «Je vais continuer à le faire», précise-t-il avec un aplomb, sans toutefois confirmer si un retour en politique à un autre niveau, comme au provincial, pourrait l’intéresser.

M. Poulin termine en disant qu’il voit d’un bon œil la tenue d’un scrutin le 5 novembre, à Coaticook. «Ce sera une excellente occasion de débattre des enjeux. Quelle sera la vision des candidats pour augmenter la population de Coaticook? Quelle sera l’orientation du conseil face à la dette? Comment évolueront les taux de taxes et de services à la population», se questionne celui qui s’était présenté à la mairie de la municipalité, en 2009.